Le prochain gouvernement doit traiter les problèmes socio-économiques et la réforme des principaux secteurs
Le prochain gouvernement est appelé au traitement des problèmes d’ordre socio-économique, à la réforme des principaux secteurs tels que la santé et l’éducation et à la relance de l’emploi, a indiqué le professeur de sciences politiques à l’Université Mohammed V de Rabat, Ahmed Bouz, soulignant la nécessité de revoir à la hausse les budgets alloués à ces secteurs.
M. Bouz, qui était mercredi l’invité de la matinale de la radio d’information marocaine « Rim Radio », a expliqué que cela est suspendu à la mobilisation des ressources nécessaires et à une action conforme aux dispositions du rapport sur le nouveau modèle de développement comme référentiel pour le travail des futurs gouvernements, notant qu’une partie des recommandations de ce modèle s’inspire des notes et propositions des partis politiques. Le prochain cabinet, poursuit l’universitaire, doit œuvrer à restaurer la confiance des citoyens dans l’action politique et partisane et les inciter à participer au processus de choix des institutions élues. Le succès du prochain gouvernement est tributaire, en plus d’une majorité harmonieuse, de la présence d’une opposition forte et efficace afin d’asseoir une sorte d’équilibre dans l’action gouvernementale, a ajouté M. Bouz, excluant la présence de tous les partis en tête des élections au sein de la majorité gouvernementale.
Il a, dans ce contexte, relevé que les résultats des élections du 8 septembre permettent au parti arrivé premier de former une alliance avec une majorité confortable avec le moins de formations politiques, « en dépit de la volonté exprimée par ces partis de participer au gouvernement ».
Avec MAP