Le programme Wafira, un modèle d’intégration et de mobilité professionnelle circulaire

Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a souligné, vendredi à Rabat, l’importance du projet « Wafira » en tant que modèle d’intégration humaine et de mobilité professionnelle circulaire.

S’exprimant lors de la cérémonie de clôture de ce programme, Younes Sekkouri s’est félicité de la coopération fructueuse entre le Maroc et l’Espagne dans le cadre de ce programme, mettant en avant le rôle central de l’humain dans les démarches de mobilité professionnelle.

« Wafira permet aux travailleuses rurales d’acquérir une expérience internationale, de valoriser leurs compétences et de générer des revenus, tout en contribuant au développement de leurs communautés d’origine », a-t-il affirmé.

Le ministre a évoqué l’ambition de lancer une deuxième phase de ce projet qui s’inscrira dans le cadre de la stratégie nationale de mobilité professionnelle internationale, axée sur la formation des candidats, la gestion des données et une approche fondée sur des partenariats équitables entre le Maroc et ses partenaires.

Pour sa part, la ministre espagnole de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, Elma Saiz Delgado, a qualifié le programme Wafira d’initiative phare de la coopération internationale en matière de gestion migratoire, soulignant que ce projet pilote a permis à 209 femmes marocaines de créer une entreprise sous un statut d’auto-entrepreneur et de réaliser des activités génératrices de revenus, renforçant ainsi leur intégration économique et sociale après le retour dans leur pays.

Elma Saiz Delgado a annoncé le lancement prochain d’une deuxième phase de « Wafira », avec le soutien de l’Union européenne, de l’Organisation internationale du travail et du Centre international pour le développement des politiques migratoires. De son côté, l’ambassadrice de l’Union européenne au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a salué les efforts conjoints du Maroc, de l’Espagne et de l’UE pour promouvoir une migration légale et ordonnée, qualifiant « Wafira » d’exemple concret de coopération mutuellement bénéfique. Elle a aussi mis en avant le rôle de ce programme dans l’autonomisation financière des travailleuses marocaines.

Patricia Llombart Cussac a exprimé le souhait de l’UE d’élargir de telles initiatives à d’autre pays, tout en rappelant les acquis accumulés dans le cadre de la coopération maroco-européenne en matière de formation professionnelle et de mobilité adaptée aux besoins du marché du travail.

Le projet « Wafira », financé par l’UE et mis en œuvre en partenariat avec des institutions marocaines et espagnoles, s’est imposé comme une référence dans le domaine de la migration circulaire. Depuis son lancement, il a permis de former 231 femmes, d’accompagner la création de 209 activités génératrices de revenus et de poser les bases d’une intégration socio-économique durable pour les travailleuses migrantes.

Avec MAP

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