Le règlement du différend autour du Sahara doit passer par l’ONU dans le cadre du plan marocain d’autonomie
Le règlement du différend artificiel autour du Sahara marocain doit passer impérativement par les Nations-Unies dans le cadre du plan marocain d’autonomie, a indiqué, mardi à Rabat, le président de la Commission des Affaires étrangères au Congrès péruvien, Donayre Bustamante.
« Il est évident que le Maroc a la souveraineté sur ses provinces sud (…) le règlement du différend autour du Sahara marocain doit, en effet, passer impérativement par les Nations Unies, dans le cadre du plan marocain d’autonomie« , a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’entretiens avec le président du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (Corcas), Khalihenna Ould Errachid.
A la tête d’une délégation parlementaire représentant différentes formations politiques péruviennes, M. Bustamante a soutenu que ce plan propose « une autonomie en matière fiscale, économique, éducative et culturelle, entre autres, dans le cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc« .
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Il a ensuite, insisté sur l’importance de reconnaître les pays qui « remplissent réellement les conditions » pour être définis comme États, conformément aux normes établies par les Nations Unies.
M. Bustamante avait souligné avant son voyage au Maroc, que cette visite produira des résultats « très favorables » pour le rapprochement entre les deux pays.
Outre M. Bustamante, la délégation péruvienne est composée de José Cueto, président de la Commission du renseignement du Congrès péruvien et de Mme Patricia Juarez, présidente de la Commission constitutionnelle de la même institution.
(Avec MAP)