Le secteur monétaire arabe résiste toujours aux pressions internationales
Le secteur monétaire arabe résiste toujours aux pressions internationales engendrées par la pandémie de Covid-19 et la guerre entre la Russie et l’Ukraine, a indiqué lundi le directeur général du Fonds Monétaire Arabe (FMA), Abderrahmane Hamidi, louant les efforts fournis par les banques centrales arabes afin de contenir la situation des secteurs monétaire et financier.
Dans une allocution à l’occasion de la 46ème session de la réunion du Conseil des gouverneurs et des institutions monétaires arabes, ayant débutée dimanche à Djeddah, en Arabie Saoudite, M. Hamidi a affirmé que malgré la hausse des moyennes d’endettement, qui demeure l’un des principaux défi des économies arabes, les indicateurs de sécurité monétaire font ressortir une autonomie financière ainsi qu’une grande liquidité dans le secteur financier arabe, au dessus de la limite inférieure de Bâle, avec un taux moyen d’autonomie financière de 17.8% à fin 2021.
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De même, le ratio des réserves liquides a atteint 32.7% des actifs totaux du secteur à la fin de la même période, a précisé le DG du FMA.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, les économies arabes connaîtront une croissance de 5,4% en 2022, contre 3,5% e 2021, expliquant que la croissance du PIB est soutenue par la demande mondiale, la hausse de croissance du secteur pétrolier, ainsi que la poursuite des mesures de soutien déployées par les gouvernements des pays arabes. Selon le DG du FMA, le niveau général d’endettement des pays arabes suite à la pandémie a atteint les 756.2 milliards de dollars, ce qui représente 107.3% du PIB des pays arabes créanciers à fin 2021.
Avec MAP