Le SG de l’ONU condamne le coup de force perpétré au Gabon
Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a condamné le coup de force, tenté lundi matin, par des militaires qui ont pris d’assaut le siège de la radio d’Etat et diffusé un message appelant au soulèvement.
« En tant que position de principe, le Secrétaire général s’est toujours opposé aux changements inconstitutionnels de régime, surtout lorsqu’ils sont opérés par la force, et à ce propos, il condamne la tentative de coup qui a eu lieu ce matin au Gabon », a indiqué son porte-parole, Stéphane Dujarric, lors de son point de presse quotidien à New York.
Et d’ajouter que le chef de l’ONU a été briefé sur les événements au Gabon et que son Représentant spécial pour l’Afrique centrale, François Louncény Fall, est en train de « suivre de très près les événements, et il est prêt à offrir ses bons offices si nécessaire ».
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« Le Secrétaire général prend note que le calme semble avoir retourné à Libreville et appelle l’ensemble des acteurs à respecter la Constitution », a poursuivi le porte-parole.
Le ministre gabonais de la communication, porte-parole du gouvernement, Guy-Bertrand Mapangou, a affirmé dans la journée que le calme et la sérénité règnent sur tout le territoire du pays après la maitrise des militaires qui ont pris d’assaut la radio gabonaise.
Lors d’un point de presse consacré à cet évènement, le ministre a souligné que l’assaut de la radio gabonaise a été instigué par « un groupuscule composé d’une dizaine de membres conduits par le lieutenant Ondo Obiang Kelly, des forces de défense et de sécurité et se réclamant d’un pseudo Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité ».
Selon lui, le groupuscule a pris en otage les agents présents et « fait diffuser un message appelant à l’insurrection contre les institutions de la république et à la mise en place d’un conseil national de la restauration ».