Le sport marocain sera performant avec le gouvernement Aziz Akhannouch
Par Abdelkader Bourhim*
Le sport scolaire comme priorité ma- jeure, le sport comme levier essentiel de développement, le sport comme acteur majeur du progrès et de l’inclusion so- ciale mais aussi le sport collectif et in- dividuel comme outil de rayonnement à l’international. C’est une feuille de route qui sonne comme un signal fort du gouvernement Akhannouch envers le sport national.
Contrairement à ses prédéces- seurs, ce gouvernement a donc accordé une bonne place au sport dans son pro- gramme, même si cela n’est pas encore chiffré mais c’est très clair, ambitieux, Lfixe de vrais objectifs et donne le ton.
e gouvernement semble vouloir tra- cer un avenir sûr pour le sport maro- cain, lui donner la place qui lui re-
vient en tant que secteur à part entière dans le paysage socio-économique national. Pour moi c’est le prélude à une véritable politique sportive nationale qu’on attendait depuis toujours et qui permettra d’arracher le sport marocain à sa simple considération ludique.
Certains actes concrets depuis sa désigna- tion le prouvent, la bonne intention du gou- vernement AKHNOUCH vis-à-vis du sport national, notamment:
– La nomination de Monsieur Chakib Bnemoussa qui a présidé la CSMD au dé- partement du sport.
– Les abattements fiscaux considérables sur 5 ans prévus par la loi des finances 2022 dans le but d’encourager les associations sportives et les sociétés sportives nouvel- lement constituées dans le cadre de la loi 3009.
– La hausse du budget alloué au départe- ment du sport au titre de l’exercice 2022.
– L’intention accordée à la promotion du handisport et à la promotion du sport féminin.
– L’intensification de l’infrastructure sportive de proximité.
– La création de plateformes digitales dé- diées à l’exploitation des installations spor- tives de proximité.
Abdelkader Bourhim,
Expert en Stratégie de développement des clubs et des organisations sportives
tidien et des ressources opérationnelles dé- diées et qualifiées sont nécessaires à la réus- site de ce programme ambitieux.
Il est cependant difficile de faire un bi- lan au bout de seulement une année de ce gouvernement, car en matière de sport, le résultat en termes de performance sportive pure et en termes d’impact sur l’écosystème économique et social nécessite du temps et la mise en place de projets structurels et
structurants sur le moyen et le long terme en impliquant toutes les parties prenantes du secteur.
Pour se faire, une des priorités est d’as- surer la bonne gouvernance des institutions sportives par l’instauration d’organes de régulation et de contrôle capable de veil- ler à la bonne application de la politique sportive nationale. De plus, il conviendrait de régler le manque de garanties juridiques afin de libérer les acteurs privés et ainsi les encourager à investir dans le sport. Rétablir la confiance est un préalable indispensable à l’essor du secteur.
Ce gouvernement est dirigé par un homme qui a le double avantage par rapport à ses prédécesseurs d’être un haut dirigeant politique et précédemment un homme d’af- faires avec beaucoup de succès.
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Il saura in- suffler au sport national sans aucun doute, la culture de la performance, les règles de bonne gouvernance et les principes de ges- tion et de management opérationnel.
Nous sommes à moins de deux mois de la Coupe du monde de football au Qatar et à moins de deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, non loin de chez nous. Ce sont deux rendez-vous ma- jeurs du sport international dont il faut se saisir pour faire briller notre nation et ainsi donner plus de raisons de croire à ce gou- vernement qui a beaucoup de considération pour le sport.
Plusieurs outils de management au quo-tidien et des ressources opérationnelles dé- diées et qualifiées sont nécessaires à la réus- site de ce programme ambitieux.
Il est cependant difficile de faire un bi- lan au bout de seulement une année de ce gouvernement, car en matière de sport, le résultat en termes de performance sportive pure et en termes d’impact sur l’écosystème économique et social nécessite du temps et la mise en place de projets structurels et
structurants sur le moyen et le long terme en impliquant toutes les parties prenantes du secteur.
Pour se faire, une des priorités est d’as- surer la bonne gouvernance des institutions sportives par l’instauration d’organes de régulation et de contrôle capable de veil- ler à la bonne application de la politique sportive nationale. De plus, il conviendrait de régler le manque de garanties juridiques afin de libérer les acteurs privés et ainsi les encourager à investir dans le sport. Rétablir la confiance est un préalable indispensable à l’essor du secteur.
Ce gouvernement est dirigé par un homme qui a le double avantage par rapport à ses prédécesseurs d’être un haut dirigeant politique et précédemment un homme d’af- faires avec beaucoup de succès. Il saura in- suffler au sport national sans aucun doute, la culture de la performance, les règles de bonne gouvernance et les principes de ges- tion et de management opérationnel.
Nous sommes à moins de deux mois de la Coupe du monde de football au Qatar et à moins de deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, non loin de chez nous. Ce sont deux rendez-vous ma- jeurs du sport international dont il faut se saisir pour faire briller notre nation et ainsi donner plus de raisons de croire à ce gou- vernement qui a beaucoup de considération pour le sport.
*Expert en Stratégie de développement des clubs et des organisations sportives