Le vaccin britannique n’a eu aucun effet indésirable grave au Brésil
L’Agence nationale brésilienne de surveillance de la santé (Anvisa) a assuré que le vaccin britannique contre le coronavirus, dont les tests ont été temporairement suspendus, n’a pas produit « d’effets indésirables graves » chez les volontaires testés dans le pays sud-américains.
« Au Brésil, il n’a été rapporté aucun effet indésirable graves chez les volontaires. Anvisa est déjà en contact avec le laboratoire Astrazeneca pour accéder à toutes les informations », a indiqué mercredi l’organisme de réglementation dans un communiqué.
Le groupe pharmaceutique AstraZeneca a annoncé la veille sa décision d’interrompre temporairement les essais cliniques du vaccin, développés en collaboration avec l’Université d’Oxford et testés dans plusieurs pays, comme les États-Unis, le Royaume-Uni, le Brésil et l’Afrique du Sud, en raison d’une « maladie potentiellement inexplicable » d’un volontaire.
L’organisme de réglementation brésilien a indiqué avoir été informé de la décision du laboratoire mardi soir et assuré que depuis lors, il a maintenu un « dialogue » avec les autres autorités pharmaceutiques du monde pour vérifier si « l’effet inattendu est lié au vaccin appliqué ».
L’enquête visant à déterminer si la réaction chez le patient a été causée par le vaccin de AstraZeneca sera menée par un comité de sécurité indépendant, composé de chercheurs internationaux « qui ne sont pas impliqués dans l’étude » et qui « évaluera le cas et jugera la causalité de l’événement indésirable ».
« Ce type de procédure est prévu dans le développement des vaccins, puisque ces études ont précisément pour objectif de confirmer la sécurité et l’efficacité des vaccins », a souligné Anvisa.
AstraZeneca avait commencé la phase 3 de test de son vaccin potentiel contre le coronavirus au Brésil fin juin, selon l’Université fédérale de Sao Paulo (Unifesp), l’un des responsables des essais dans le pays le plus peuplé d’Amérique du sud.
« Au Brésil, l’étude concerne 5.000 volontaires et progresse comme prévu. Beaucoup ont déjà reçu la deuxième dose et jusqu’à présent il n’y a eu aucun cas d’irrégularités graves de santé », a assuré l’institution dans un communiqué.