L’épargne nationale s’améliore de 4% en 2019
L’épargne nationale s’est élevée à 320,1 milliards de dirhams (MMDH) en 2019, en amélioration de 4% par rapport à 2018, selon une note d’information du Haut-Commissariat au Plan (HCP) relative aux comptes nationaux des secteurs institutionnels de 2019.
Les sociétés financières et non financières ont ainsi contribué pour 56,3% à cette épargne, les ménages et les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) pour 29,8% et les administrations publiques pour 13,9%, précise le HCP.
De son côté, la formation brute du capital fixe (FBCF) s’est située à 318,5 MMDH durant l’année précédente, en croissance de 1,2% comparativement à 2018, indique la même source, notant que les sociétés (financières et non financières) sont le premier contributeur avec 55,3% de la FBCF nationale en 2019. La contribution des ménages et ISBLSM a été de 26% et celle des administrations publiques de 18,7%.
S’agissant du besoin de financement de la Nation, il s’est chiffré à 50,5 MMDH en 2019, représentant 4,4% du PIB au lieu de 5,6% du PIB un an auparavant. Cette évolution a été le produit d’un allégement du besoin de financement des sociétés non financières (SNF) de 11,9 MMDH et d’une amélioration des capacités de financement des sociétés financières (SF) et des ménages et ISBLSM de 3,9 et 9,7 MMDH, respectivement. En revanche, les Administrations Publiques ont vu leur besoin de financement se détériorer de 13,5 MMDH.
Pour couvrir leurs besoins de financement, les SNF ont toujours eu recours aux crédits bancaires, relève le HCP, ajoutant que le flux net des crédits accordés à ces sociétés a enregistré une forte augmentation de 19,8 MMDH, représentant 23,8% de leurs engagements pour 2019.
Par ailleurs, la dette intérieure des administrations publiques, en termes des émissions nettes de bons de trésor, a connu une baisse remarquable, affichant un flux net de 11,8 MMDH en 2019 contre 35,5 MMDH en 2018. L’endettement extérieur de ce secteur a, toutefois, enregistré une forte augmentation, avec un flux net de 16,9 MMDH. De son côté, l’endettement des ménages (y compris les entrepreneurs individuels) auprès des banques a marqué une légère baisse à 17,3 MMDH en 2019. Par contre, le flux net des dépôts s’est amélioré à 32,9 MMDH durant la même année.
En outre, les SF maintiennent toujours leur participation importante au financement de l’économie. En effet, le flux net des crédits accordés par ce secteur a atteint 51,4 MMDH en 2019, tandis que les dépôts auprès de ces établissements ont affiché un flux net de 60,7 MMDH.
( Avec MAP )