Les activités touristiques paralysées par la Covid-19 reprennent doucement
En attendant un plan de soutien et d’accompagnement du gouvernement, les agences de voyages ont repris leurs activités avec une grande préoccupation. L’activité de ces agences est aujourd’hui paralysée avec autant d’incertitude et d’instabilité. Quelle est la situation dans les agences de voyages après la reprise ? Témoignage d’un professionnel.
Jeudi 25 juin 2020, le ministère du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Economie sociale a annoncé la reprise des différentes activités touristiques, tout en exigeant certaines mesures drastiques en ce qui concerne les agences de voyages.
Contacté par Maroc Diplomatique, le Président du Conseil Régional du Tourisme (CRT) de Draa Tafilelt, M. Mohammed Takhchi, nous a livré son point de vue sur la situation des opérateurs de cette région après la reprise.
Selon M. Takhchi, la reprise des activités touristiques est venue un peu tard. « Ce retard nous a perturbés, et c’est vraiment compliqué pour les réceptifs marocains», signale-t-il. Et d’ajouter qu’il n’y a pas encore de visibilité sur l’avenir du Tourisme au Maroc, surtout avec les frontières qui sont toujours fermées.
Alors que la haute saison a commencé dans la région de Draa Tafilelt, la plupart des événements ont été annulés ou reportés, notamment le Rallye Aïcha des Gazelles. A cet égard, le Président du CRT de Draa-Tafilelt a indiqué que les agents essayent de voir avec les hôteliers et le Conseil régional du Tourisme pour décrocher des offres d’hébergement, de transport,… pour pouvoir proposer des packages attractifs en faveur du tourisme national. « Cette région dispose de plusieurs sites attractifs, notamment les espaces montagneux, les lacs,… Actuellement, on est en train de préparer des plans d’excursions intéressants et moins chers avec des réductions qui atteignent 65% sur les prix que proposent les agences de voyage.», ajoute-t-il.
Cette reprise timide des activités touristiques par les opérateurs est pour M. Takhchi une décision conjointe et une responsabilité solidaire qui va au moins payer les lourdes charges des agences jusqu’à la réouverture des frontières.