Les atouts économiques et financiers du Maroc en tant que passerelle vers l’Afrique exposés à New York
Les atouts économiques et financiers du Maroc, qui font du Royaume une passerelle privilégiée vers l’Afrique, ont été mis en avant, mercredi à New York, lors d’une conférence ayant regroupé des représentants de la communauté américaine du business, du secteur bancaire et des fonds d’investissement, ainsi que des présidents et PDG de grandes entreprises et des responsables de plusieurs institutions marocaines.
Intervenant à cette occasion, Patrick Dupoux, Directeur général du cabinet de conseils « Boston Consulting Group » (BCG) au Maroc, a relevé que le Royaume se positionne comme une porte d’entrée vers l’Afrique eu égard à sa stabilité politique, l’ouverture de son économie, et la facilité d’y recruter des talents et des compétences.
M. Dupoux s’est ainsi félicité que le Maroc est devenu, au même titre que l’Afrique du sud, un des principaux investisseurs dans le continent africain, grâce notamment au dynamisme de ses banques qui dirigent et facilitent les exportations marocaines à travers ce continent. « Les investisseurs trouvent aujourd’hui au Maroc un certain nombre d’entreprises et de véhicules d’investissement déjà bien implantés en Afrique, ce qui facilite l’investissement« , a-t-il expliqué, par la suite, dans une déclaration à la MAP.
Selon cet expert international, il s’agit là de « la concrétisation de la stratégie africaine du Maroc qui, avec ses entreprises bien implantées en Afrique, devient maintenant de plus en plus crédible » auprès des investisseurs étrangers désirant s’implanter sur le continent. M. Dupoux a, de même, estimé que Casablanca est devenue « numéro Un en Afrique, un hub incorporant un écosystème d’acteurs qui exportent dans la région, et représente de ce fait une excellente porte d’accès vers l’Afrique pour les entreprises et investisseurs étrangers ».
Pour sa part, Taoufik Rabbaa, PDG de Citibank Maghreb, a relevé que le Maroc se positionne comme l’un des plus grands récipiendaires des investissements directs étrangers en Afrique, mais aussi en tant qu’investisseur majeur dans le continent. Il a noté, à cet égard, l’émergence de nouveaux acteurs sur la scène économique africaine, en l’occurrence les entreprises marocaines implantées un peu partout dans le continent.
>>Lire aussi : Casablanca Finance City, une des meilleures places financières d’Afrique
De son côté, Mme Nezha Hayat, Présidente de l’Autorité Marocaine des Marchés de Capitaux, a souligné l’importance de cette conférence, marquée par la participation de représentants des grands fonds d’investissement et des grandes banques d’affaires de la place financière de New York qui s’intéressent au Maroc en tant que plate-forme financière pour l’Afrique. Mme Hayat a relevé, dans une déclaration à la MAP, que l’intérêt de cette rencontre était justement de proposer et de présenter le Maroc en tant que véritable hub financier régional capable de desservir toute l’Afrique.
Organisée à l’initiative de la Bourse de Casablanca, en partenariat avec la Banque américaine Citi, et l’Ambassade du Royaume du Maroc aux Etats-Unis, cette importante conférence a réuni des gestionnaires de fonds et des hauts dirigeants d’entreprises marocaines cotées en bourse, ainsi que plusieurs responsables marocains, qui ont mis l’accent sur les atouts économiques et financiers du Royaume et les opportunités qu’il offre aux investisseurs étrangers, notamment ceux cherchant à élargir leur champ d’activité en Afrique.
Cette rencontre, tenue au prestigieux « Citi Executive Conference Centre » à Manhattan, a permis de fournir un aperçu global de l’économie marocaine et de ses derniers développements et mis la lumière sur les opportunités d’investissement offertes par le Maroc, non seulement en tant que hub industriel compétitif mais aussi en tant que passerelle vers l’Afrique.
La rencontre s’est déclinée en trois tables rondes ayant pour thèmes « Le Maroc à la croisée des chemins de la croissance et du développement », « Le Maroc, un hub financier régional », et « La finance verte », suivies de discussions avec les présidents et PDG de grandes entreprises marocaines et d’autres institutions.