Les Chefs de région des Provinces du Sud interpellent la Haute-Commissaire Michelle Bachelet au sujet de la situation des droits de l’homme au Sahara Marocain
Les Présidents de région des Provinces du Sud viennent d’interpeller la Haut-Commissaire aux droits de l’homme Mme Michèle Bachelet au sujet de la situation des droits de l’homme au Sahara Marocain.
M. Hamdi Ould Errachid et M. Yanja Khattat, respectivement Présidents de la Région de Laâyoune-Sakia El Hamra et de la Région de Dakhla Oued-Eddahab, ont effectivement d’adressé à la responsable onusienne en charge des droits de l’homme, une lettre à travers laquelle ils réfutent les calomnies et la propagande mensongère que les séparatistes polisariens et leur commanditaire algérien ne cessent de colporter au sujet du Sahara.
A travers cette lettre, ces deux responsables, dûment élus par la population du Sahara, s’élèvent contre les desseins d’instrumentalisation honteux de la question des droits de l’homme et des organes onusiens concernés de la part de l’Algérie et son instrument de subversion le « polisario » qui ont pourtant tous les deux à leurs actifs un registre de violations des droits de l’Homme particulièrement lourd. Ils dénoncent les manœuvres d’instrumentalisation politique des droits de l’homme ourdies par le tandem algéro-polisarien dans le seul et unique objectif de duper l’opinion publique internationale à travers des campagnes de propagande aussi outrancières qu’immorales.
Cette lettre a été l’occasion d’exposer à la Haut-Commissaire la démarche insidieuse des adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc qui consiste à provoquer des tensions par le biais d’incidents prémédités dans lesquels l’Algérie et le « polisario » manipulent quelques jeunes personnes qui ne bénéficient d’aucun soutien véritable au sein de la population. Ces incidents sont ensuite relayés et amplifiés par les relais de la propagande séparatiste qui n’hésite pas à inventer des violations et des évènements imaginaires pour induire en erreur l’opinion publique internationale et tenter de susciter sa préoccupation.
Réfutant ces sournoiseries algéro-polisariennes, les deux responsables régionaux attestent dans leur missive de la normalité de la situation qui prévaut dans nos Provinces du Sud où les droits de la population locale font l’objet d’une protection effective, basée sur des garanties constitutionnelles et un cadre juridique et institutionnel national conforme aux engagements internationaux du Maroc. Il s’agit là d’un témoignage d’autant plus percutant et significatif que ses auteurs sont au demeurant d’authentiques sahraouis qui ne sauraient être mis en cause par une quelconque surenchère des séparatistes. C’est en particulier le cas de M. Al khatat Yanja qui a connu la désolation des camps de Tindouf, et évolué dans les appareils du « polisario » avant de regagner le Maroc à l’instar de milliers d’autres personnes dont des fondateurs de ce mouvement séparatiste.
L’attention de la Haut-Commissaire a été attirée sur le fait que la population du Sahara Marocain jouit de ses droits civils et politiques et s’engage librement dans les différents partis politiques et associations de la société civile, et participe massivement et librement aux différentes échéances référendaires et électorales, avec un taux de participation avoisinant 70%, dépassant la moyenne nationale de 52%. Cet engagement dans la vie politique locale réfute, de manière irrévocable, les allégations fallacieuses du mouvement séparatiste sur sa supposée représentativité de la population du Sahara marocain, étant indiqué que les sahraouis assument des responsabilités publiques et officielles à différents niveaux.
Il convient de souligner à cet égard que, n’en déplaise à l’Algérie et son affidé séparatiste, qui dans leur incurie pathétique ne cessent de véhiculer les allégations les plus éculées et les plus ridicules, les Provinces du Sud sont définitivement et irréversiblement partie intégrante du territoire national marocain et qu’à ce titre, elles bénéficient à l’instar des autres régions du Royaume de l’ensemble des garanties de protection effective offertes par le cadre national de promotion et de protection.
A cet égard, est-il besoin de rappeler le rôle notoirement important joué par le Conseil National des Droits de l’Homme, dont l’action efficace menée à travers ses commissions régionales à Laayoune et à Dakhla a été à maintes fois saluée par le la communauté internationale, notamment à travers plusieurs résolutions du Conseil de Sécurité.
Au niveau des droits économiques, sociaux et culturels, l’accent a été mis sur la contribution de la population locale à la réalisation d’ambitieux projets de développement et sur le Modèle de Développement des Provinces du Sud qui visent à faire de cette partie du territoire national un véritable pôle de développement et de coopération régionale et internationale.
Il a été précisé que ces projets et les importants investissements consentis sont soutenus par la population locale et que les accords de développement et de coopération conclus avec divers acteurs étrangers majeurs, réfutent concrètement les affabulations de la propagande algéro-polisarienne au sujet de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara Marocain
Cette initiative des Chefs de région des Provinces du Sud, qui a coïncidé avec l’ouverture de la 44ème session du Conseil des droits de l’homme, l’instance onusienne dédiée à la promotion et la protection des droits de l’homme de par le monde, a été une occasion propice pour exprimer à la Haut-Commissaire aux droits de l’homme la profonde préoccupation au sujet de la situation dramatique des droits de l’homme qui perdure depuis des décennies dans les camps de Tindouf.
Et les deux Chefs de région d’évoquer le déficit de protection dont souffrent les sahraouis séquestrés à Tindouf, une zone de non-droit où l’Algérie continue de se dérober aux obligations et aux responsabilités qui lui incombent au titre du droit international des droits de l’Homme et du droit international humanitaire en laissant. A cet égard, il convient de rappeler que les Nations Unies à travers un de ses organes en l’occurrence le Comité des Droit de l’Homme a dénoncé en juillet 2018 le fait que l’Algérie ait délaissé ses compétences juridictionnelles aux mains de la milice du « polisario » et a dénoncé une telle dévolution de facto et illégale qui a pour conséquence de priver ces populations séquestrées sans la possibilité d’accès à des voies de justice et de recours valables pour statuer sur les violations qui leur sont infligées depuis plus de quatre décennies.
Condamnant avec rigueur cet état de fait scandaleux et surtout l’omerta qui l’entoure, les deux Chefs de région ont souligné qu’il est grand temps que l’Algérie, véritable puissance séquestrante, soit interpellée sur ce grave manquement qui maintient les populations des camps de Tindouf en dehors de tout cadre de protection étatique, juridique et institutionnel.
Par leur témoignage et leur appel de détresse et de douleur à l’endroit des Nations Unies, M. Hamdi Ould Errachid et M. Yanja Khattat, partant de la réalité tangible sur le terrain, apportent un cinglant démenti aux allégations calomnieuses visant le Sahara Marocain. Ils mettent à nu la posture fallacieuse de l’Algérie et du polisario qui ne conçoivent les droits de l’homme qu’en tant qu’instrument et artifice de propagande séparatiste sans aucune réelle adhésion aux valeurs et sans respect des obligations y afférentes.