Les cours du pétrole Brent sous les 60 dollars
Les cours du pétrole chutaient de plus belle vendredi en cours d’échanges européens, le baril de WTI plongeant de 7% tandis que le Brent dévissait sous les 60 dollars, sur fond de crainte d’une production surabondante face à une croissance mondiale réduite. Vers 13H45 GMT, le baril de « light sweet crude » pour livraison en janvier, la référence américaine du pétrole, chutait d’environ 7%, à 50,90 dollars, dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) par rapport à jeudi soir.
La référence européenne du brut, le Brent, est, pour sa part, passé brutalement sous la barre symbolique des 60 dollars et cotait 59,48 dollars à 13H45 GMT, en baisse de plus de 5%. Les cours de ces deux références de l’or noir n’ont plus coté aussi bas depuis plus d’un an. Depuis début octobre, ils ont perdu plus de 30%.
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« Toute la semaine a été très difficile pour les cours du pétrole, qui ont atteint de nouveaux plus bas depuis plus d’un an, du fait d’inquiétudes quant à une surabondance de pétrole et aux craintes pour la croissance mondiale », explique Lukman Otunuga, analyste chez FXTM. Il note que nombre d’investisseurs continuent de parier sur une baisse des cours du pétrole, et ce « même si les pays exportateurs de l’OPEP pourraient réduire leur production lors de leur réunion de début décembre. » « Le WTI pourrait très bien chuter à 50 dollars à court terme », a-t-il prévenu.
Les investisseurs s’inquiètent d’une surabondance de pétrole sur le marché quelques semaines après la mise en place de nouvelles sanctions américaines contre l’Iran, marquées de plusieurs exemptions pour le commerce d’or noir. Après une forte montée des cours jusqu’à leur plus haut niveau en quatre ans en octobre, les prix sont nettement retombés. Les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont d’ailleurs augmenté plus fortement que prévu la semaine dernière, selon les derniers chiffres officiels américains publiés mercredi.
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Les yeux se tournent toutefois déjà vers la prochaine réunion des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), au sein de laquelle l’Arabie saoudite joue un rôle prépondérant. Réunis dans deux semaines à Vienne, les ministres de l’OPEP échangeront aussi avec leurs partenaires non-membres du cartel, dont la Russie fait partie, à propos de leurs niveaux de production, tant scrutés par les marchés.