Les Etats-Unis cherchent à empêcher l’Iran de livrer des drones à la Russie
L’administration américaine tente de limiter la capacité de l’Iran à livrer des drones aux troupes russes pour les utiliser en Ukraine en intensifiant ses efforts pour étouffer la production de ces engins aériens par Téhéran, rapporte mercredi le New York Times. Le quotidien, qui cite des responsables du renseignement, de l’armée et de la sécurité nationale, explique que l’administration américaine se concentre sur les moyens de priver l’Iran des pièces dont ce pays a besoin pour produire les drones.
Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a indiqué que les responsables examinent les moyens d’affaiblir la production de drones iraniens par le biais de sanctions, de contrôles à l’exportation et de discussions avec des entreprises privées dont les pièces ont été utilisées dans la fabrication de ces avions sans pilote. « Nous évaluons d’autres mesures que nous pouvons prendre en termes de contrôle des exportations pour restreindre l’accès de l’Iran aux technologies utilisées dans les drones », a déclaré Watson.
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Les États-Unis aident également les troupes ukrainiennes à cibler les sites où des drones sont lancés et fournissent des équipements pour détecter les drones tôt après le lancement, selon le quotidien. Les drones iraniens sont principalement assemblés à partir de pièces produites aux États-Unis, en Europe et en Asie, selon un rapport émis en novembre par le groupe de recherche sur les armes Conflict Armament Research.
Les entreprises américaines dont les pièces se retrouvent dans les drones explosifs, y compris Texas Instruments, basée à Dallas, ont condamné l’utilisation de leur technologie dans les drones. CNN a rapporté récemment que l’administration Biden a créé un groupe de travail pour enquêter sur la façon dont la technologie américaine se retrouvait dans les drones iraniens.
Des drones iraniens ont été déployés en Ukraine depuis l’automne. Les forces russes ont utilisé ces avions sans pilote pour attaquer des infrastructures critiques et des réseaux énergétiques dans le pays voisin.
Avec MAP