Les frappes contre la Syrie ont ciblé des sites de production d’armes chimiques
Le président français Emmanuel Macron a déclaré, samedi, que les frappes françaises ont ciblé les capacités de production d’armes chimiques du régime syrien.
« Notre réponse a été circonscrite aux capacités du régime syrien permettant la production et l’emploi d’armes chimiques », a indiqué Emmanuel Macron dans un communiqué envoyé peu après 3 heures du matin, heure locale française. L’opération militaire a visé des « cibles multiples » à l’aide de « munitions diverses », ont pour leur part indiqué des responsables de l’administration américaine.
Selon le général Joe Dunford, chef d’état-major américain, les forces occidentales ont visé trois cibles liées au programme d’armement chimique syrien, l’une près de Damas et les deux autres dans la région de Homs, dans le centre de la Syrie.
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Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), des centres de recherche scientifique, «plusieurs bases militaires» et des locaux de la garde républicaine à Damas et ses environs ont été pris pour cibles. La télévision d’État syrienne a rapporté des «informations» selon lesquelles un «centre de recherches» dans le quartier de Barzé, dans le nord-est de Damas, avait été visé.
La télévision syrienne a également affirmé que des missiles avaient été «interceptés» à Homs. Les alliés ont, selon le Pentagone, pris soin d’éviter de toucher les forces russes, massivement présentes dans le pays.
« Cette première vague de frappes est terminée », a annoncé le Pentagone peu après 4 heures du matin, moins d’une heure après le début de l’opération. Présent aux côtés du ministre de la Défense Jim Mattis, le général Joe Dunford, chef d’état-major américain, a indiqué qu’aucune autre opération n’était prévue pour l’instant, précisant que les alliés avaient pris soin d’éviter de toucher les forces russes, massivement présentes dans le pays, mais que Moscou n’avait pas été averti à l’avance de l’intervention.
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D’autre part, Donald Trump a promis que l’opération durera « aussi longtemps qu’il le faudra ». La Russie doit décider si elle poursuit le long de « cette voie sinistre » ou si elle se joint aux nations civilisées, a ajouté le président des Etats-Unis.