Les fruits et légumes deviennent rares et chers en raison de la chaleur

Les prix de nombreux produits de base, comme les pommes de terre, les tomates et les oignons, ont augmenté sur le marché national ces dernières semaines. Cette hausse serait due aux dommages causés aux récoltes par la température record de 50,4 degrés que le pays a enregistrée au mois août.

Selon Mohamed Adrour, président de la Fédération interprofessionnelle des producteurs de fruits et légumes du Maroc, le prix d’une caisse de 30 kilogrammes de tomates a doublé sur les marchés de gros et se situe désormais entre 150 et 300 dirhams. Le prix des oignons et des pommes de terre a également augmenté, respectivement entre 4 et 6 dirhams et plus de 6 dirhams le kilo.

Les consommateurs paient encore plus pour ces produits car ils doivent également payer les frais d’expédition et les marges bénéficiaires des commerçants. Adrour s’attend à ce que les prix continuent d’augmenter pendant encore au moins un mois et demi, voire plus si les températures continuent d’augmenter dans le royaume.
Adrour a nié que les exportations influencent la hausse des prix, affirmant que le produit est rare et couvre à peine le marché local. Il a ajouté qu’il existe une grave pénurie de production de tomates.

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Les exportateurs de fruits et légumes vers le continent africain sont mécontents de l’interdiction d’exporter des oignons et des pommes de terre. Ils déclaré que cela leur causera de grosses pertes et qu’ils perdront la confiance du marché africain.

Ils se plaignent également du traitement au poste frontière d’El Guerguerate, où les douanes inspectent manuellement leurs marchandises malgré la présence d’un scanner. Cela endommage de nombreux matériaux sensibles aux températures élevées.

Certains exportateurs envisagent d’accepter les offres de pays africains comme la Mauritanie, le Sénégal ou le Mali, qui leur promettent des terres et un soutien financier pour produire localement et cela pourrait poser des problèmes au secteur agricole marocain.

Cependant, la Mauritanie est confrontée à une pénurie d’oignons et pommes de terre depuis que le Maroc a imposé des restrictions aux exportations. Le pays est presque entièrement dépendant du Maroc pour son approvisionnement en plusieurs fruits et légumes.
Aujourd’hui, la Mauritanie importe aussi des Pays-Bas et d’Egypte lorsque les exportations marocaines sont restreintes, mais les prix et durées de livraisons vers la Mauritanie de ces denrées périssables accroissent considérablement les prix.

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