Les Journées portes ouvertes de la DSGN mettent en avant les efforts des services de protection de la femme et de l’enfant contre la violence
Le pavillon des cellules pour la prise en charge des femmes victimes de violences, qui s’érige à l’occasion des Journées Portes Ouvertes de la Sûreté Nationale, organisées du 17 au 21 mai à Fès, met en avant le rôle joué par les services centraux et régionaux, relevant de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), en matière de protection des femmes et des enfants contre la violence.
Ce pavillon comprend un espace destiné à la femme et un autre à l’enfant, à travers lesquels nombre de femmes de la Sûreté nationale, arborant différents grades et qui s’activent à faire découvrir aux visiteurs, cet aspect vital de l’action de la DGSN.
La DGSN a mis ce pavillon à la disposition du grand public afin de faire connaître les efforts déployés par la Direction en matière de lutte contre la violence à l’égard des femmes et des enfants, a déclaré à la MAP, le contrôleur général et cheffe du service des affaires touchant à la famille et aux mœurs publiques à la direction de la police judiciaire, Mariam El Iraqi.
Ce pavillon, a-t-elle poursuivi, comprend un espace dédiée à la femme, en vue de faire valoir les efforts déployés et sensibiliser sur la gravité des actes violence, la nécessité de les signaler et de se rendre aux services de sûreté.
Elle a également relevé que le second espace, dédié à l’enfant, fournit des conseils aux plus petits, afin de leur permettre de s’enquérir de la manière de réagir en cas d’agressions, notamment sexuelles, notant que cet espace met à la disposition des enfants des pamphlets contenants des données utiles et simplifiées à cet égard.
Le pavillon des cellules pour la prise en charge des femmes victimes de violence suscite un grand intérêt de la part de tous les visiteurs, particulièrement les filles, les femmes et les étudiantes qui souhaitent explorer les missions de sûreté ainsi que les multiples spécialisations policières qui touchent divers aspects de la vie sociale.
Par ailleurs, le service central au sein de la Direction de la police judiciaire œuvre à collecter et suivre les différentes questions liées à la violence à l’égard de la femme et l’enfant traitées par les services de sûreté décentralisés.
Le service œuvre également à encadrer, contrôler et suivre l’action des brigades des mineurs ainsi que les cellules pour la prise en charge des femmes victimes de violences au niveau national, ainsi que l’encadrement des formations organisés par la DGSN en matière de prise en charge des femmes et des enfants victimes de violences.
Créée suite à la promulgation de la loi n° 103.13, relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes, la cellule centrale pour la prise en charge des femmes contrôle l’action des autres cellules au niveau national. En outre, elle recueille les données statistiques sur la violence à l’égard des femmes, réalise des études sur ce sujet et organise des sessions de formation au profit des cadre de la sûreté nationale s’activant dans ce domaine.
Au niveau régional, des “cellules d’accueil des femmes victimes de violences” ont été créées et élargies (depuis octobre 2007) au niveau des services de la police judiciaire, également institutionnalisées après la promulgation de la loi 103.13. Des “interlocuteurs” ont été désignés au niveau des commissariats de police, afin de traiter les affaires des femmes victimes de violences.
C’est ainsi que les missions des Cellules pour la prise en charge des femmes victimes de violences consistent à accueillir, écouter, soutenir, orienter et accompagner les femmes victimes de violences, conformément à l’article 10 de la loi 103.13.
S’agissant des services de la DGSN en matière de protection de l’enfance, les brigades des mineurs, créées en novembre 1965, œuvrent à traiter les questions des enfants en situation de conflit avec la loi afin de prendre des mesures adéquates pour faire face aux phénomène de la délinquance juvénile, et d’allouer des espaces de placement sous contrôle, équipées de caméras de surveillance, et séparer les mineurs des adultes, ainsi que les femmes des hommes, en vue de protéger les particularités de chaque catégorie.
A cet égard, il a été procédé à l’élargissement de la compétence genre des brigades des mineurs aux cas d’enfants en situation difficile et des enfants victimes de crimes ou de délits, dans l’intérêt supérieur de l’enfant par l’adoption d’une bonne gestion des affaires des mineurs.
En outre, les officiers de police judiciaire en charge des mineurs suivent des formations professionnelles de façon périodique pour renforcer leurs capacités, et des spécialistes en psychologie sont désignés au niveau des services de police judiciaire, pour soutenir les officiers de police judiciaire en cas de besoin.