Les pays du G7 approuvent de nouvelles sanctions contre la Russie
Les chefs d’Etat et de gouvernement du G7 ont approuvé de nouvelles sanctions contre la Russie, ce vendredi, à cause de la guerre qu’elle mène contre l’Ukraine.
C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public sur le site de la Maison Blanche, au terme d’une réunion des dirigeants du groupe autour de l’Ukraine aujourd’hui, dans la ville japonaise d’Hiroshima.
Les chefs d’Etat et de gouvernement du G7, – regroupement informel de sept économies avancées du monde qui compte également l’Union européenne (L’UE est associée aux travaux du groupe, et est représentée par le président du Conseil européen et la présidente de la Commission européenne, ndlr)-, ont réaffirmé leur engagement à former un front commun contre la « guerre russe illégale et injustifiée contre l’Ukraine ».
« Nous avons adopté des sanctions, des interdictions d’importation entre autres mesures, dans le but de réduire notre dépendance aux sources d’énergies russes », indique le communiqué.
Dans un même contexte, le G7 a estimé dans son communiqué que la déclaration de la Russie faisant état de son intention de déployer des armes nucléaires en Biélorussie « est dangereuse et inacceptable ».
Les dirigeants du G7 ont exhorté la Russie à « cesser son agression et à se retirer immédiatement, totalement et sans condition de l’ensemble du territoire internationalement reconnu de l’Ukraine ».
Cette décision fait suite à l’imposition de sanctions par le Royaume-Uni pénalisant les exportations russes, selon le Premier ministre britannique Rishi Sunak.
« La Russie doit payer le prix de la guerre illégale », a déclaré Sunak dans une interview exclusive accordée à la chaîne britannique BBC, en marge du sommet du G7 à Hiroshima.
Le G7 réunit l’Italie, l’Allemagne, les États-Unis, la France, le Canada, le Japon et le Royaume-Uni. Ces pays représentent à eux seuls près de 38 % du PIB mondial.
Le 24 février 2022, la Russie a lancé ce qu’elle qualifie d’opération militaire spéciale en Ukraine, qui a suscité une colère internationale et de sanctions économiques contre Moscou. Pour mettre un terme au conflit, Moscou exige que Kiev abandonne son projet de rejoindre des alliances militaires, ce que l’Ukraine considère comme une ingérence dans sa souveraineté.