Les relations entre le Maroc et les États-Unis sont « historiques et stratégiques »
Les relations entre le Maroc et les États-Unis sont « historiques et stratégiques« , écrit le think tank colombien CPLATAM dans une analyse mettant en exergue la convergence de vues entre les deux pays sur nombre de questions relatives au développement en Afrique, à la paix et à la lutte contre l’extrémisme.
Retraçant les dates marquantes dans les relations entre les deux pays, depuis la reconnaissance par le Maroc, en 1777, de l’indépendance des États-Unis, devenant ainsi le premier pays au monde à avoir pris une telle décision, le think tank colombien, spécialisé en analyses politiques et stratégiques en Amérique latine, a ajouté que le Royaume est considéré par Washington comme un « allié géostratégique » dans la région.
S’arrêtant sur l’ancienneté des relations entre le Maroc et les États-Unis, CPLATAM rappelle que les deux pays sont liés depuis 1786 par un Traité de paix et d’amitié, le premier du genre conclu dans l’histoire des États-Unis avec un pays étranger.
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La visite effectuée, en novembre 2013, par SM le Roi Mohammed VI aux États-Unis au cours de laquelle le Souverain a été reçu, à la Maison Blanche, par le président américain de l’époque, Barack Obama, a été l’occasion de réaffirmer la « solidité des relations et de la coopération croissante » entre les deux pays, écrit le centre d’analyse colombien, rappelant dans ce sens qu’en 2004, les États-Unis ont accordé au Maroc le statut d’ »allié majeur non membre de l’OTAN » et que deux ans après, en 2006, un accord de libre-échange a été signé entre les deux pays, faisant du Royaume le seul pays africain lié aux États-Unis par un tel accord.
« Les États-Unis apprécient la stabilité dont jouit le Maroc dans une région tourmentée ainsi que son ouverture et sa modération religieuse », constate CPLATAM, précisant, dans ce contexte, que le plan d’autonomie pour le Sahara, présenté par le Royaume, est qualifié par Washington de « sérieux, réaliste et crédible« .
Les États-Unis soutiennent également les efforts des Nations unies pour parvenir à une solution « juste et durable » à cette question dans un « esprit de réalisme« , rappelle encore le think tank colombien, évoquant la dernière visite du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, à Washington au cours de laquelle il a eu des entretiens avec plusieurs responsables américains axés, entre autres, sur le « soutien et l’aide » qu’apporte l’Iran au « polisario« .
Et la même source de rappeler à ce sujet le projet de loi introduit récemment par des membres du Congrès américain fustigeant la collusion entre l’Iran et les séparatistes du « polisario« .