Les secteurs traditionnels, un pilier de la souveraineté industrielle selon le HCP
Le Haut-commissariat au Plan (HCP) a révélé ce mercredi 12 juillet, dans sa Note trimestrielle, que les perspectives de développement de l’économie nationale demeureront tributaires des secteurs traditionnels. Cette progression contribue à renforcer les efforts d’intégration du tissu productif national, qui constitue un pilier essentiel de la souveraineté industrielle de l’économie nationale.
Depuis l’adoption du projet de la loi n°52-18 relative aux rapports entre les employeurs et les salariés et aux conditions de travail en 2018, où le ministre de l’Emploi a fourni un dispositif juridique régissant les rapports de travail dans les secteurs traditionnels, eu égard à leur rôle dans l’économie nationale, à l’importance de la main-d’œuvre employée et à la forte contribution de ce secteur à la valorisation d’un patrimoine national riche et diversifié.
Dans le budget provisoire pour 2024, les représentants ont affirmé que la persistance des pressions inflationnistes et le durcissement des conditions de financement affecteront gravement l’évolution de la demande intérieure. Par ailleurs, la forte dépendance vis-à-vis des marchés étrangers pour la satisfaction des besoins en intrants et en matières premières, notamment pour les intrants stratégiques et les matières premières, entrave la concrétisation de la contribution positive de la demande étrangère à la croissance économique, selon le HCP.
La source a souligné que la récente hausse de l’inflation montre que la structure des prix internes est fortement influencée par les fluctuations des prix sur les marchés extérieurs, notamment des matières premières, qu’il s’agisse de denrées alimentaires ou d’énergie en 2022, et les niveaux de prix de ces produits, malgré un fort soutien Le caractère stratégique de la souveraineté économique reste élevé.
Outre les facteurs conjoncturels, le délégué a souligné que la propagation de l’inflation a été exacerbée par les facteurs structurels internes de l’économie nationale, notamment ceux liés à l’insuffisance de l’offre nationale, aux déséquilibres de l’offre et de la commercialisation, à la forte dépendance des composantes de la demande intérieure d’importations et à la situation alarmante de l’eau.
Le HCP a insisté sur la nécessité de redoubler les mesures incitatives pour encourager l’utilisation des sources d’énergie renouvelables, en particulier dans les secteurs productifs stratégiques à forte consommation d’énergie, car la transition vers des sources d’énergie alternatives jouera un double rôle, notamment le renforcement de l’indépendance énergétique et le maintien des prix. stabilité en cas de suppression des subventions ou de présence de fluctuations du prix des produits énergétiques subventionnés largement utilisés dans les processus de production.
Le HCP a également insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts d’intégration du tissu productif national, qui constitue un pilier fondamental de la souveraineté industrielle de l’économie nationale. Où cette approche devrait s’appuyer sur des politiques de substitution à grande échelle ciblant les produits considérés comme une locomotive pour les importations et qui aggravent le déficit extérieur et affectent la possibilité de rétablir les équilibres des balances courantes Il est plus que jamais impératif, ajoute le HCP, de contourner le lent processus de développement du contenu technologique de nos produits exportés et d’améliorer le degré d’intégration des secteurs industriels actuels pour créer davantage de valeur ajoutée et d’emplois.
Dans sa Note, le HCP a mis l’accent sur la nécessité d’améliorer la productivité, en particulier dans le secteur manufacturier, pour stimuler la croissance. Une redistribution optimale des facteurs de production en soutenant les entreprises à faible production et à fort potentiel de croissance, en particulier les petites et moyennes entreprises