Les urgences de plusieurs hôpitaux en France en tension par manque de personnel en période estivale
Les urgences d’ une cinquantaine d’hôpitaux français sont actuellement en tension par manque de personnel, a affirmé, mardi, le ministre délégué à la Santé en affaires courantes, Frédéric Valletoux.
Selon la presse, les patients se plaignent de temps d’attente interminables, voire de fermetures pures et simples des services d’urgences, comme c’est le cas chaque été du fait notamment d’un manque d’effectifs endémique, qui devient plus important en période de vacances.
Dans un entretien au journal Ouest-France, M. Valletoux a affirmé qu’ «il reste, c’est vrai, des situations délicates à régler» . Il a cité comme exemple le CHU de Brest où « le temps d’attente moyen, entre l’arrivée et la sortie des urgences (…), a pu monter à neuf heures ces dernières semaines, alors qu’il se situe habituellement plutôt autour de six ou sept heures » .
Le ministre a souligné dans ce contexte que les autorités trouvent « des solutions au cas par cas », rappelant que les récentes mesures prises par l’exécutif, comme la revalorisation des gardes de nuit et de week-end des personnels hospitaliers, « portent leurs fruits » .
Il a ajouté que les services d’accès aux soins (SAS) – plates-formes téléphoniques qui réunissent SAMU et médecins de ville, pour trouver aux patients des rendez-vous sous vingt-quatre à quarante-huit heures – « existent désormais dans 93 % des territoires » et seront généralisés « d’ici fin septembre » .
Les cliniques privées, a poursuivi le ministre, vont participer à cet effort à travers des permanences des soins, week-ends, soirs et jours fériés en appui à l’hôpital public.
Avec MAP
