L’exception marocaine
Nous nous demandons pourquoi il y a cette exception marocaine qui fait que le Maroc est placé parmi les pays émergents, et en Afrique comme le seul pays émergent. Nous nous demandons pourquoi le Maroc est, au sud de la Méditerranée, l’un des pays qui marche le mieux et, en tout cas, celui qui a un vrai projet de développement global. Nous nous demandons aussi pourquoi le Maroc offre l’image d’une nation moderne.
La réponse est que le Maroc est une monarchie. C’est grâce à la monarchie que le Royaume constitue une exception au sud de la Méditerranée. Alors que les régimes républicains s’assoupissent, plus ou moins tranquillement, dans une torpeur mortifère, le Royaume se caractérise par une institution nationale, populaire et dynamique. Là où ailleurs ne règne que la léthargie, le Maroc est véritablement une nation en marche.
Ce résultat doit tout à la monarchie et à la vision du Roi Mohammed VI qui s’emploie à construire un Maroc moderne ancré dans sa tradition nationale. En effet, sans nier que du travail reste à faire, il faut honnêtement saluer des réalisations incontestables sur tous les plans : économiques, sociaux, institutionnels… Le Maroc est à la pointe dans les énergies renouvelables avec la plus grande centrale solaire au monde à Ouarzazate. Dans quelques années, le Maroc fournira de l’énergie à l’Europe. Il y a un fort développement économique attesté par des réalisations comme Tanger Med, le TGV ou l’installation de nombreuses usine d’automobiles (Renault, PSA) ou d’aviation. La pauvreté a reculé considérablement même s’il y a naturellement encore à faire.
Sur le plan politique, le Maroc s’est imposé comme le chef de file de l’Afrique grâce à la diplomatie africaine d’envergure conduite par le Roi.
Ajoutons que le Maroc connaît une remarquable stabilité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les puissances sont attachées à la coopération avec le Maroc, à commencer par la France qui connait la loyauté et la constance de l’amitié marocaine et soutient le Maroc dans sa juste lutte contre le séparatisme au Sahara marocain. Grâce à ses provinces du sud, le Sahara marocain, jusqu’à la frontière mauritanienne, le Royaume est un acteur déterminant dans la zone sahélo-saharienne, u facteur de stabilité et un partenaire indispensable dans la lutte contre les extrémismes.
Le Maroc n’est pas seulement en tête pour ce qui concerne l’économie et le développement social, avec des progrès considérable de la condition de la femme, mais il est aussi le seul pays stable au sud de la Méditerranée et le seul qui mène une action résolue et constante contre les facteurs de désordre et d’extrémisme. «
La récente réception du Pape au Maroc démontre également que l’esprit de tolérance exposé par le Roi se traduit dans les faits. Le Roi Commandeur des croyants pèse de tout son poids sur le champ religieux et fait en sorte de combattre les idéologies terroristes déviantes. D’ailleurs, les pays européens, à commencer par la France et la Belgique, devrait s’inspirer du modèle marocain, par exemple l’Institut Mohammed VI de formation des imams.
L’exception marocaine est une évidence. En effet, le Maroc est, au sud de la Méditerranée, le seul pays stable et en progrès constant. Et tout cela est dû à l’action du Roi Mohammed VI.
L’exception marocaine est une évidence. En effet, le Maroc est, au sud de la Méditerranée, le seul pays stable et en progrès constant. Et tout cela est dû à l’action du Roi Mohammed VI. La monarchie au Maroc n’est pas seulement régnante, elle est aussi gouvernante. Le Roi fixe les grandes options, prend les décisions importantes et veille à la mise en place de systèmes de contrôle permettant de vérifier les progrès accomplis ou les défaillances. C’est pourquoi la monarchie réunit un large consensus car le peuple marocain sait qu’elle fait partie de l’ADN du Maroc.
De fait, la monarchie garantit ces biens précieux que sont l’unité nationale, le progrès, et, bien sûr, la vision à long terme. À tous égards, le règne du Roi Mohammed VI est marqué par la volonté de progresser afin de ne pas manquer le rendez-vous de l’Histoire.
Dr Zeina El Tibi