L’exercice physique aide à atténuer les effets du Covid-19, selon une étude américaine
L’activité physique régulière est bénéfique pour la santé mentale et physique et ses bienfaits réduiraient aussi les risques d’hospitalisation ou de décès à cause du Covid-19, selon une nouvelle étude américaine.
Presque dans toutes les catégories d’âge, les personnes qui font régulièrement de l’exercice ont des taux d’hospitalisation et de décès dus au Covid-19 inférieurs, souligne l’étude publiée récemment dans l’American Journal of Preventive Medicine.
Des recherches antérieures ont montré une association entre l’exercice et de meilleurs résultats Covid-19 mais cette dernière étude va encore plus loin et suggère que même les personnes dont l’âge ou l’état de santé les rendent plus à risque, ont de meilleurs résultats si elles font de l’exercice régulièrement, relève le Wall Street Journal.
Des quantités plus élevées d’activité physique ont été associées à des taux plus faibles de décès et d’hospitalisations de Covid dans presque toutes les données démographiques, explique Jim Sallis, professeur de santé publique à l’Université de Californie à San Diego et co-auteur de l’étude qui s’est basée sur les données fournies par 200.000 patients adultes atteints de Covid-19 en Californie.
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Un homme de 70 ans très actif avait toujours un risque plus élevé de complications liées à Covid qu’un homme de 40 ans tout aussi actif, mais les sportifs des deux groupes avaient des taux d’hospitalisation inférieurs à ceux qui ne s’entraînaient pas.
« Vous n’avez pas besoin de courir, vous n’avez pas besoin de transpirer, vous n’avez rien d’autre à faire que de vous lever et de sortir vous promener« , explique le Dr Sallis. « C’est ce que font la plupart des gens, et nous voyons à quel point ils sont protégés. »
Les résultats s’ajoutent à un nombre croissant de preuves que l’activité physique offre plusieurs types de protection contre les maladies graves.
L’exercice améliore la réponse immunitaire du corps en mobilisant et en redistribuant les cellules immunitaires capables de reconnaître et de tuer les cellules infectées, explique Richard Simpson, professeur à l’Université de l’Arizona dont les recherches portent sur l’immunologie de l’exercice. « Sans exercice, les virus ont plus de temps pour se répliquer à l’intérieur de notre corps, ce qui peut entraîner des symptômes plus graves », précise le spécialiste cité par le grand tirage américain.
Avec MAP