Le Liban se dote d’un nouveau gouvernement dirigé par Saad Hariri
Le Liban s’est doté dimanche d’un nouveau gouvernement dirigé par Saad Hariri, chef du courant du Futur. Le nouveau gouvernement réunit tout l’éventail politique, à l’exception du parti phalangiste (chrétien), celui-ci ayant refusé le portefeuille qui lui était proposé.
« C’est un gouvernement d’entente », a affirmé M. Hariri, nommé novembre dernier Premier ministre. Constitué six semaines après l’élection du président Michel Aoun, il compte trente membres et cinq nouveaux ministères. Le gouvernement aura « à la tête de ses priorités de préserver la sécurité face aux incendies qui ravagent notre région », a expliqué le Premier ministre libanais à la presse, soulignant que le gouvernement agirait pour « préserver notre pays des conséquences négatives de la crise syrienne ». M. Hariri a également annoncé la création d’un secrétariat d’Etat pour les réfugiés, qui sont plus d’un million venus de Syrie, et appelé la communauté internationale « à prendre ses responsabilités pour aider notre pays à porter le fardeau ».
Une seule femme fait partie du cabinet, la secrétaire d’Etat pour les Affaires administratives.
Parmi les nouveaux portefeuilles figurent celui de la Lutte contre la corruption et pour la première fois un secrétariat d’Etat pour la Femme et un autre pour les droits de l’Homme.
Agé de 46 ans, M. Hariri revient au pouvoir après une éclipse de cinq ans. Son gouvernement comptera deux ministres du parti chiite du Hezbollah.