La Ligue arabe se félicite de la résolution de l’AG de l’ONU sur Al Qods occupée
La Ligue arabe s’est félicitée du vote, jeudi, par l’Assemblée générale des Nations-Unies d’une résolution sur la ville d’Al Qods occupée.
Dans un communiqué, le secrétaire général de l’Organisation panarabe, Ahmed Aboul Gheit a salué le résultat du vote à une écrasante majorité contre la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israël, soulignant que ce vote dénote une fois de plus l’unanimité internationale et le soutien total au droit palestinien, et contribue ainsi à la consécration de ce droit sur les plans juridique et moral.
Ce vote traduit « la situation d’isolement dans laquelle se sont retrouvés les États-Unis sans justification compréhensible », a souligné M. Aboul Gheit, tout en exprimant sa gratitude aux pays qui « ont choisi le côté juste, privilégié les principes devant les intérêts, et consacré le droit et la légalité internationale ».
Ce vote historique constitue une victoire de ces valeurs sur lesquelles est fondé le système international, a-t-il dit.
Pour sa part, le porte-parole du secrétaire général de la Ligue arabe, Mahmoud Afifi, a souligné que la prochaine étape sera marquée par une action arabe intense et concertée afin de capitaliser sur cette unanimité internationale rejetant la décision des Etats-Unis et de répondre à ses répercussions négatives, relevant que le Comité ministériel arabe concerné tiendra sa première réunion prochainement, pour examiner les prochaines étapes sur la base de ce large soutien international à la position palestinienne.
L’Assemblée générale de l’Onu a adopté, jeudi à une écrasante majorité, une résolution condamnant la décision de Washington de reconnaître Al Qods capitale d’Israël, malgré les menaces directes des Etats-Unis qui avaient bloqué ce même texte lundi au Conseil de sécurité.
Sur les 193 pays membres de l’ONU, 128 ont voté en faveur de cette résolution et 9 contre, alors que 35 pays ont décidé de s’abstenir.
La résolution de l’AG considère que toute décision qui vise à altérer la nature, le statut et la composition démographique d’Al Qods « n’a aucun effet juridique, et est nulle et non avenue », appelant les pays à s’abstenir d’établir des missions diplomatiques à Al Qods.