La Ligue des écrivains femmes du Maroc appelle à mettre un terme aux souffrances des femmes séquestrées à Tindouf
La Ligue des écrivains femmes du Maroc a appelé, jeudi, la communauté internationale à ouvrir une enquête indépendante afin de mettre un terme aux souffrances des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf, qualifiant cette situation, qui perdure depuis une quarantaine d’années, d' »anormale ».
Un communiqué de la Ligue, publié à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la femme écrivain, relève que les revendications de mise en œuvre de l’article 19 de la Constitution afin de consolider davantage l’égalité femme-homme « ne doivent pas nous faire oublier la situation de nos sœurs détenues dans les camps de Tindouf dans des conditions des plus déplorables ».
La Ligue a plaidé pour la promotion des conditions de la femme en matière d’éducation, de santé et de travail leur garantissant l’autonomie dans la gestion de leur vie.
Et de lancer un appel pour la déclaration du 9 mars Journée nationale de la femme écrivain par le ministère de la Culture.
L’article 19 de la Constitution, qui stipule que l’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental attend toujours la promulgation de sa loi organique qui aiderait à le mettre en application et à réaliser la parité entre les hommes et les femmes, fait savoir la même source.
La Ligue des écrivains femmes du Maroc avait célébré pour la première fois la Journée nationale de l’écrivain femme marocaine en 2013 à Fès. Elle a également célébré cette journée en 2014 à Salé et en 2015 à Kénitra.
En 2016, la Ligue a commémoré cette Journée à Rabat en présence de femmes écrivains maghrébines (Mauritanie, Algérie, Tunisie et Libye). A cette occasion, il a été procédé à la création de la Ligue de la femme écrivain maghrébine, présidée par le Maroc.