Sous l’impulsion de SM le Roi, l’agenda climatique a connu un nouvel élan planétaire
Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’agenda climatique a connu un nouvel élan planétaire avec une identité propre qui est celle de l’action et de l’approche inclusive », a souligné le Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), M. Fathallah Sijilmassi.
La 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), organisée à Marrakech, a été « un grand succès à tous les niveaux », notamment en termes de substance, de résultats, d’organisation et de présence de très haut niveau, a-t-il ajouté mercredi à Madrid à l’occasion d’un séminaire international sur les changements climatiques.
Une mobilisation politique forte a été exprimée lors de la COP22 en particulier pour l’Afrique, a poursuivi M. Sijilmassi dans une déclaration à la MAP en marge de ce séminaire qui avait pour thème « Les accords sur les changements climatiques entre Paris et Marrakech : ratification et mise en œuvre ».
Le secrétaire général de l’UpM s’est félicité des nombreuses initiatives importantes concrètes qui ont été entreprises lors de la Conférence de Marrakech pour consolider l’agenda climatique euro-méditerranéen. « Il y aura désormais un avant Marrakech et un après Marrakech », a-t-il dit.
M. Sijilmassi a, en outre, qualifié de « très encourageants » les multiples échanges, débats, accords et initiatives concrètes initiés lors de la COP22, ajoutant que même si les défis dans ce domaine demeurent importants, la communauté internationale se montre mobilisée aujourd’hui plus que jamais contre le phénomène des changements climatiques.
« De paris à Marrakech, nous sommes passés de la prise de décision à l’action. A l’UpM, nous nous sentons très fiers, étant donné qu’il a été question aussi de la Méditerranée », a fait observer encore M. Sijilmassi.
Avec l’Accord de Paris, la MedCOP organisée en juillet dernier à Tanger et la COP22 de Marrakech, la dimension méditerranéenne a eu l’intérêt qu’elle mérite dans l’agenda global de lutte contre les changements climatiques et de la promotion de l’économie sobre en carbone, a-t-il insisté.
Ce séminaire international a été organisé par la Fondation du groupe énergétique espagnol Gas Natural Fenosa, en collaboration avec le ministère espagnol de l’Agriculture, la pêche, l’alimentation et l’environnement.
L’accent a été mis lors de cette rencontre sur l’évolution de l’action internationale en matière de lutte contre le changement climatique, des points de vues notamment environnemental, politique, économique, territorial et technologique.