L’industrialisation et la diversification des exportations permettront à l’économie marocaine de maintenir sa performance
L’industrialisation et la diversification des exportations vont permettre à l’économie marocaine de maintenir, durant cette année, la bonne performance réalisée en 2015, révèle la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (COFACE) dans son rapport annuel sur les tendances de l’économie mondiale.
L’industrialisation, qui constitue un remède contre le chômage, représente un défi majeur pour le Maroc qui privilégie les nouvelles professions nécessitant une main-d’œuvre qualifiée. D’autant plus que la diversification des exportations contribuera à la promotion du marché marocain qui jouit d’un fort potentiel dans plusieurs domaines. Les prévisions indiquent que l’économie marocaine va maintenir sa performance en 2016, malgré l’absence de précipitations qui constituent un facteur clé pour le secteur agricole, a déclaré le directeur général de la COFACE-pôle d’Afrique, Jean-Christophe Batlle, lors de la présentation de ce rapport intitulé « Guide risque-pays Afrique 2016 ».
Le directeur général de la COFACE-pôle d’Afrique, a passé en revue les grandes tendances mondiales et les impacts sur les principales économies africaines, précisant, dans ce cadre, que la chute des prix du pétrole impacte négativement l’économie algérienne et que l’économie tunisienne a pâti des facteurs politique et sécuritaire notamment.
L’Afrique est considérée, en général, comme le continent le plus attirant en termes d’investissements étrangers, compte tenu des atouts naturels dont elle dispose.
Par ailleurs, le directeur de la COFACE a reconnu l’existence de plusieurs risques dans la région MENA, notamment en raison des conflits politiques, ce qui pourrait limiter l’implantation des entreprises étrangères dans cette région.
Batlle a fait savoir que les économies de plusieurs pays développés n’ont pas été affectées, dont celles des Etats-Unis, du Canada, de la Finlande, de l’Allemagne et de l’Italie, alors que d’autres pays ont souffert des facteurs internes et externes, tels que la Russie et le Brésil.
Lors de cette rencontre, d’autres intervenants ont critiqué le contenu du rapport, estimant que celui-ci s’est contenté de projeter la lumière sur les risques politiques et sécuritaires, mais il a négligé les risques sanitaires qui menacent plusieurs pays du continent africain, particulièrement le virus Ebola.