L’industrie « 4.0 » : un impératif et une opportunité pour le développement du Maroc
Lors du forum Global Industry 4.0 tenu à Casablanca, le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, a recommandé officiellement l’adoption de l’industrie 4.0 qui constitue une opportunité à saisir par le Maroc pour accéder à un nouveau palier de développement. Cet évènement d’envergure internationale, a réuni plus de 500 professionnels et experts de divers horizons pour débattre des enjeux et défis de l’industrie 4.0 en Afrique et dans le monde.
Lors du business forum « Global industry 4.0 » organisé par le magazine « Industrie du Maroc », à Casablanca sous le thème « l’industrie 4.0 comme nouveau modèle industriel », Moulay Hafid Elalamy a indiqué que « le Plan d’accélération industrielle (PAI) devrait appréhender les nouvelles tendances en cours à l’échelle internationale, notamment, l’industrie 4.0 ».
Il a ajouté que « l’industrie 4.0 constitue un défi et une véritable opportunité pour le développement du pays. SM le Roi Mohammed VI, dans Son Discours adressé à la Nation à l’occasion du 20ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône, le 29 juillet 2019, a précisé que «La rénovation du modèle de développement national est le préalable à l’émergence d’une étape nouvelle».
S’inspirant de ce discours royal, Moulay Hafid Elalamy a recommandé de tirer profit de la « quatrième révolution industrielle », affirmant également que la nouvelle version 2.0 du PAI doit assurer une convergence des modes de production actuels avec les caractéristiques de l’industrie du futur tout en dotant le capital humain des compétences requises pour répondre aux exigences des emplois de l’avenir.
En outre, le ministre a indiqué que les ressources humaines du Royaume sont capables de cerner les mutations du monde industriel, notant qu’elles sont appelées à maîtriser de nouvelles tâches ainsi que le traitement de nouveaux matériaux. Il a souligné également la nécessité de s’appuyer sur les entreprises et les universités pour favoriser la recherche scientifique, à l’instar des partenariats réussis dans plusieurs pays développés.