L’industrie marocaine a créé plus de 66.000 emplois au premier semestre 2019
“En dépit d’une conjoncture mondiale compliquée, l’industrie marocaine a créé plus de 66.000 emplois lors du premier semestre 2019”, a annoncé le ministre de l’industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, lors d’une rencontre organisée par l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX) sous le thème “Fiscalité déterminante pour le développement des exportations”.
Le ministre a relevé, Lors de cette rencontre, que “l’Etat est disposé à faire des efforts colossaux de façon à ce que l’économie nationale fasse un saut qualitatif”.
De son côté, le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun, a noté qu’il est important de promouvoir l’investissement afin de disposer d’un tissu entrepreneurial compétitif. En outre, il a ajouté que les recommandations des assises sur la fiscalité, tenues en mai dernier, sont aujourd’hui insérées dans un projet de loi cadre, citant à cet égard la convergence vers un certain nombre de principes de bonne gouvernance fiscale et l’abandon progressif des exonérations pour aller vers des incitations à l’investissement et des aides directes.
De surcroît, M. Benchaâboun a relevé que les principales dispositions de la loi de finances 2020 donnent la possibilité aux entreprises de rectifier toutes les déclarations de l’IS, l’IR et de la TVA sur les années passées, notant que la mise en place de mesures de contributions libératoires et de déclarations rectificatives permettent aux sociétés “de se faire concilier avec le passé et de partir sur une nouvelle base en matière de conformité”.
Ainsi, étant convaincu du rôle crucial que joue la fiscalité dans toute politique de relance économique et de l’investissement, M.Sentissi El Idrisse a fait constater que « que l’export a été mis, sur le plan de la fiscalité, aux mêmes pieds d’égalité que la production envers le marché local », appelant à cet égard que le développement des exportations passe par un soutien constant aux quelques entreprises exportatrices qui s’efforcent à préserver leurs parts de marchés ou à conquérir d’autres.