L’interaction constructive du Maroc avec le système onusien des droits de l’homme mise en avant au Conseil des Droits de l’homme
L’interaction constructive et soutenue du Maroc avec le système onusien des droits de l’Homme a été mise en avant, mardi, au Conseil des droits de l’homme (CDH) à Genève par un groupe de 17 États soutenant l’intégrité territoriale du Royaume.
« Le Maroc est engagé dans une interaction constructive, volontaire et soutenue avec le système onusien des droits de l’Homme, en particulier avec le Haut Commissariat des droits de l’homme (HCDH) et le mécanisme de procédures spéciales« , selon une déclaration présentée au nom de ce groupe.
Dans ce cadre, poursuit la même source, « onze procédures spéciales ont visité le Maroc, y compris ses villes du Sahara : Dakhla et Laâyoune, où elles ont eu un accès libre et total à tous les acteurs, en particulier aux représentants de la société civile locale« .
« C’est également dans ce cadre que le Maroc a accueilli une mission technique du HCDH, intervenue sur invitation du gouvernement du Maroc, et a visé le renforcement des capacités d’action des institutions nationales« , rappelle le document.
Dans cette déclaration soutenue par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, le Bahreïn, le Koweït, le Sultanat d’Oman, la Jordanie, Les Comores, le Gabon, le Burundi, le Sénégal, la République Centrafricaine, la Guinée, le Cote d’Ivoire, Sao Tomé et Principe, et le Burkina Faso, outre le Maroc, l’accent a été également mis sur les efforts du Royaume pour le règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Ainsi, le groupe des États soutenant l’intégrité territoriale du Maroc relève que « la question du Sahara est un différend politique géré à New York où le Conseil de sécurité déploie des efforts pour faciliter l’aboutissement à une solution politique, négociée et mutuellement acceptable« .
Le groupe rappelle, en outre, que le Conseil de sécurité s’est également félicité des initiatives prises par le Maroc et n’a exprimé aucune préoccupation quant à la situation des droits de l’homme au Sahara. Il a réitéré, par ailleurs, de nouveau sa demande pour qu’il soit procédé à l’enregistrement des populations dans les camps de Tindouf.
L’initiative d’autonomie pour le Sahara lancée par le Maroc a été jugée par le Conseil de sécurité comme étant sérieuse et crédible, à même de régler définitivement ce différend régional, fait constater la même source, notant que le règlement de ce différend politique permettra de réaliser les aspirations légitimes des peuples africains et arabes à l’intégration et au développement au profit desquels le Maroc ne cesse de déployer des efforts sincères.
La déclaration souligne, par ailleurs, que l’interaction des États membres avec le Conseil et le Haut Commissariat doit garder son caractère bilatéral et être préservée de toute instrumentalisation qui aurait pour effet de susciter des débats politiques stériles au sein du CDH.