L’irréparable et criminel geste d’une poignée de rifains à Paris
Deux ou trois douzaines, un peu plus peut-être, en tout cas une poignée insignifiante de partisans du Hirak du Rif installés en Belgique et en Hollande ont fait samedi 26 le déplacement à Paris à l’appel d’une marche de protestation à l’occasion du « 3ème anniversaire du décès de Mohcine Fikri », emporté dans une benne à Al Hoceima il y a trois ans. Dans ce cortège incohérent qui a cru défiler ce jour-là , on y trouvait aussi des enfants et des femmes, drapeau rifain et amazighe hissé. Quelque chose d’informe qui s’apparentait à une petite kermesse locale, si ce n’était un rassemblement de vociférations et de haine contre leur pays , le Maroc.
Aucune radio ni chaîne de télévision françaises ou autres, encore moins un journal n’ont porté un quelconque intérêt à ce groupement dérisoire. Et donc, l’événement que ses organisateurs se réjouissaient de « vendre » depuis des semaines à coups de communiqués et de post sur leurs sites n’a reçu aucun écho, il est passé dans la trappe du week-end et n’a attiré aucune sympathie. C’est le moins que l’on puisse dire.
La poignée de militants rifains, affichés ouvertement indépendantistes, hostiles au Maroc et forcément à la Monarchie s’est épuisée en slogans dans l’indifférence totale des populations vaquant à leurs affaires. Ils ont cependant procédé à des actes d’une rare violence gestuelle, notamment en piétinant par terre et en brûlant le drapeau national du Maroc. Et pour mieux illustrer leur forfait, ils ont marché sur les portraits du Roi, en prenant soin de photographier tour à tour leurs sinistres scènes, et les publiant.
L’incommensurable haine de leur pays et de ses institutions ne leur suffisant pas, ils se sont mis à se proclamer séparatistes, indépendantistes, partisans de tout et de rien. Une militante dénommée Halima Zine dont le profil sur Facebook n’est animé que de post hostiles à notre pays et à son peuple, s’est laissée même photographier en train de brûler le drapeau du Maroc, fière de son forfait et de son crime. Elle ignore, cependant, à quel point ce geste criminel l’expose à la loi la plus sévère, à la Cour martiale parce que le drapeau qu’elle piétine et qu’elle brûle publiquement incarne l’un des symboles sacrés d’une nation et d’un peuple, outre que des millions de marocains sont morts pour le défendre et le préserver. Le drapeau brûlé a envoyé des criminels à la potence dans tous les pays où les peuples sont attachés à leurs symboles sacrés. La poignée de rifains séparatistes savent-ils qu’ils insultent la mémoire de millions de martyrs marocains morts pour le drapeau et que leur geste condamnable et minable ne leur procure que le mépris exprimé à l’unanimité par tous les Marocains ?
Aucun autre peuple, aucun pays ne tolèrera ce crime , parce que le drapeau demeure sacré, d’autant plus respecté que même les pires ennemis – disons dans une « guerre » – ne cèdent à cette hostilité extrême. Les séparatistes rifains qui se planquent en Europe et se croient en effet permis de contrevenir à la simple morale n’ont fait qu’amplifier le mépris que nous ressentons à l’égard de leur trahison. Le peuple marocain ne pourrait jamais adhérer à leur propagande et encore moins à leur revendication fondée sur la division, l’anarchie et la déstabilisation. Il condamne fermement et nous avons dit à l’unanimité leur campagne de haine, leur projet criminel de détruire les idéaux nationaux et surtout leur projet séparatiste de la même manière qu’il a entièrement désapprouvé ce geste criminel de voir déchirer par certains le passeport national à des fins de publicité. Les séparatistes n’ont pas bonne presse, il n’est que de voir comment l’Espagne procède à l’égard des séparatistes catalans – pas moins de 13 ans de prison infligés à leurs leaders – pour mesurer le danger qu’encourent les séparatistes rifains aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale.
Hassan Alaoui