L’OLP se mobilise contre la loi israélienne relative à Al Qods
L’organisation de libération de la Palestine (OLP) s’est engagée, mardi, à se mobiliser contre le vote du Parlement israélien prétendant compliquer le passage sous souveraineté palestinienne de certaines parties d’Al Qods dans le cadre d’un futur accord de paix israélo-palestinien, a rapporté la radio officielle « La Voix de la Palestine ».
« Cela fait partie de la nouvelle entente israélo-américaine visant à détruire le principe des deux Etats » après la décision de Washington de déclarer Al Qods capitale d’Israël, a estimé Saëb Erakat, le secrétaire général de l’OLP.
L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, le 21 décembre dernier, une résolution condamnant à une large majorité la décision des Etats-Unis de déclarer Al Qods capitale d’Israël. Le texte, qui rappelle une série de résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur Al-Qods, souligne le caractère illégal de l’occupation par Israël de la partie orientale de la Ville sainte.
Les dirigeants palestiniens sont déterminés à faire face à « toutes les tentatives américaines et israéliennes en agissant pour obtenir le statut d’Etat membre de l’ONU et pour entrer au Conseil de sécurité des Nations Unies, à la Cour internationale de justice et à la Cour pénale internationale », a précisé le secrétaire général de l’OLP.
Le président palestinien M. Mahmoud Abbas a défini une stratégie dont l’élément « le plus important est de mettre fin à la division et de rétablir l’unité de la patrie », a, également, souligné M. Saëb Erakat.
Les Palestiniens ont eu 36 réunions avec l’administration américaine dans l’espoir de relancer un processus de paix sérieux, a affirmé le secrétaire général de l’OLP .
La Knesset (parlement israélien) a adopté, mardi, un amendement qui requiert désormais une majorité des deux tiers des députés pour approuver la cession de n’importe quelle partie d’Al Qods.
Le chef de l’opposition israélienne Isaac Herzog a estimé que le Foyer juif de Naftali Bennett, parti d’extrême droite sioniste à l’origine de l’amendement, conduisait Israël « vers un terrible désastre ».
Pour sa part, Dov Khenin, un député israélien de l’opposition, a estimé que cette nouvelle loi devrait être appelée « la loi pour empêcher la paix ».