Londres annonce sa volonté de rejoindre l’accord de libre-échange transpacifique
Le Royaume-Uni va demander son adhésion à l’accord de libre-échange transpacifique (CPTPP), qui rassemble onze pays de la zone Pacifique, a annoncé le ministère britannique du Commerce international.
Cette annonce intervient alors que le Royaume-Uni célèbre aujourd’hui un an depuis son départ de l’Union européenne, le 31 janvier 2020.
« Rejoindre le CPTPP renforcerait l’accès du Royaume-Uni aux marchés à croissance rapide et aux principales économies, notamment le Mexique, la Malaisie et le Vietnam, et ce au profit des entreprises britanniques », a souligné le ministère dans un communiqué.
Cette adhésion réduira également les tarifs pour les industries britanniques, notamment en ce qui concerne la nourriture et les boissons et les voitures, tout en créant de nouvelles opportunités pour les industries modernes telles que la technologie et les services, de même qu’elle permettra la création de nouveaux emplois de « grande valeur » à travers le Royaume-Uni, poursuit la même source, notant que les négociations entre le Royaume-Uni et les partenaires du CPTPP devraient commencer cette année.
L’adhésion à ce traité offrira « d’énormes occasions », s’est félicité la ministre britannique au Commerce international, Liz Truss, ajoutant que cela signifiera des droits de douane plus bas pour les constructeurs automobiles et un meilleur accès pour les fournisseurs de services ainsi qu’une « plus grande prospérité » pour les Britanniques.
Un an après le Brexit, « nous forgeons de nouveaux partenariats qui apporteront d’énormes avantages économiques au peuple du Royaume-Uni », a réagi pour sa part, le Premier ministre britannique Boris Johnson.
« Postuler pour devenir le premier nouveau pays à rejoindre le CPTPP prouve notre ambition de faire des affaires dans les meilleures conditions avec nos amis et partenaires partout dans le monde et d’être un fervent champion du libre-échange mondial », a-t-il ajouté.
Le CPTPP a été lancé en 2019 pour supprimer les barrières commerciales entre les pays qui le composent, et qui représentent près de 500 millions de consommateurs dans la région Asie-Pacifique.
Ce traité, également connu sous le nom de TPP11, rassemble onze pays de la zone Pacifique, à savoir l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam.
Avec MAP