Londres écarte la possibilité d’adhérer à un accord commercial paneuropéen
Le gouvernement britannique a écarté, jeudi, la possibilité d’adhérer à un accord commercial paneuropéen, en réponse aux propos du commissaire du commerce de l’Union européenne, Maros Sefcovic, qui s’est dit ouvert à l’adhésion de la Grande-Bretagne à la Convention pan-euro-méditerranéenne (PEM), dans le cadre d’une « réinitialisation » post-Brexit. « Nous n’avons pas l’intention de rejoindre la PEM, et nous n’allons pas revenir sur tous les commentaires qui sont faits » à ce sujet, a indiqué le ministre britannique en charge des relations avec l’UE, Nick Thomas-Symonds.
Interrogé sur l’accord à la Chambre des Communes, Nick Thomas-Symonds s’est toutefois félicité du « ton positif et constructif » du commissaire européen au commerce, assurant être à la recherche de moyens pour réduire les barrières commerciales, « mais dans le respect des lignes rouges de notre programme » électoral.
Le manifeste du parti travailliste stipule qu’il n’y aura « aucun retour au marché unique, à l’union douanière ou à la liberté de circulation ». Cependant, depuis son arrivée au pouvoir en juillet dernier, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, s’est lancé dans une offensive diplomatique pour « réinitialiser » les relations de son pays avec l’Union européenne, torpillées par le retrait de Londres du bloc.
Cette offensive, dite de « reset », a pris la forme d’une série de visites à plusieurs capitales européennes dans le but de relancer la coopération et d’affronter ensemble les défis posés par la nouvelle réalité géopolitique mondiale.
Par ailleurs, Londres a conclu depuis le Brexit des traités commerciaux avec plusieurs pays, comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Singapour. Le pays a officiellement rejoint en décembre le partenariat de libre-échange transpacifique (CPTPP), qui compte désormais 12 membres.
Avec MAP