L’ONUSIDA rapporte une baisse de la mortalité due au sida
Le sida ou syndrome d’immunodéfience acquise résulte de l’attaque du système immunitaire par le virus de l’immunodéficience humaine.
Selon une récente étude intitulée « actualité du sida dans le monde en 2016 » qui est publiée dans un nouveau rapport de l’ONUSIDA, fin 2015, on estimait que quelque 17 millions de personnes atteintes de SIDA avaient accès aux médicaments antirétroviraux vitaux soit 2 millions de plus sur une période de 12 mois.
« Nous passons du désespoir à l’espoir, peu de personnes avaient accès aux soins, il y a quelques années, et en 5 ans, nous sommes passés de 7,5 millions de personnes à 70 mille personnes. L’an dernier, près de deux millions de personnes ont été infectées. Le chiffre mondial de personnes vivant avec le virus est supérieur à 36 millions. Près de la moitié n’est pas suivie. L’ignorance et la discrimination continue à saper les efforts visant à mettre fin au VIH. La stigmatisation s’attache à la maladie et de nombreuses personnes ne déclarent pas leurs statuts », explique Michel Sidibé, Directeur général d’ONUSIDA .
Grâce au traitement, le nombre de décès dus à ce fléau a connu une baisse remarquable.
En Afrique du Sud, ils sont 3,4 millions de personnes ayant recours au traitement, au Kenya ils sont près de 900.000.
Ainsi, le directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé encourage les pays à poursuivre l’intensification des actions de prévention du VIH tout en continuant de déployer la couverture de traitement, car de nombreuses personnes ne sont toujours pas prises en charge. Les jeunes et les adolescents, en particulier les jeunes femmes et les filles, sont laissés de côté dans la riposte au sida.