L’UE adopte de nouvelles règles modernisant le système européen de surveillance des frontières
La Commission européenne a adopté, vendredi, de nouvelles règles visant à moderniser le système européen de surveillance des frontières (EUROSUR), un mécanisme de coopération pour l’échange d’informations entre les autorités chargées de la gestion des frontières extérieures de l’UE.
En vertu des nouvelles règles, les États membres de l’UE publieront régulièrement des rapports et des alertes sur des situations présentant un intérêt pour la gestion des frontières extérieures de l’UE, y compris la traite des êtres humains, la saisie de drogues, d’armes ou d’explosifs, le trafic de véhicules ou l’enlèvement d’enfants, indique la Commission dans un communiqué.
Outre les obligations existantes en vertu du Droit international, les États membres devront également signaler les incidents et opérations liés à la recherche et au sauvetage, ce qui contribuera à mieux détecter les personnes en danger et à sauver des vies.
Il s’agit également de mettre en place des règles plus strictes en matière de sécurité et de protection des données, ajoute-t-on.
Selon l’exécutif européen, EUROSUR fournit aux garde-frontières, aux garde-côtes, à la police, aux douanes et à la marine un tableau actualisé et exhaustif de la situation aux frontières extérieures de l’UE. Il permet aux États membres d’échanger des informations entre eux, avec Frontex et avec les pays voisins.
Ce mécanisme joue également « un rôle important dans la gestion des frontières extérieures de l’UE, en contribuant à la détection et à la lutte contre les formes graves de criminalité telles que le trafic de drogue et la traite des êtres humains, et en contribuant à sauver des vies en mer », note la Commission, précisant que les nouvelles règles adoptées commenceront à s’appliquer le 2 mai 2021.
( Avec MAP )