L’UE prolonge d’un an les mesures énergétiques exceptionnelles

Les 27 États membres de l’Union européenne sont parvenus à un accord politique sur la prolongation, jusqu’au 31 décembre 2024, des mesures exceptionnelles prises l’année dernière dans le sillage de la crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine.

Les mesures d’urgence tendent à renforcer la solidarité entre les États membres, accélérer le déploiement des énergies renouvelables et protéger les citoyens de l’UE des prix de l’énergie trop élevés, indique, mercredi, le Conseil de l’UE dans un communiqué.

« La prolongation des mesures d’urgence est nécessaire pour faire face à une situation encore fragile dans l’UE« , a déclaré Teresa Ribera, ministre espagnole de la Transition écologique et du défi démographique, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.

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Cette décision permettra d’ »assurer la stabilisation des marchés de l’énergie, d’atténuer les effets de la crise et de protéger les citoyens de l’UE contre les prix excessifs de l’énergie« , a-t-elle expliqué.

La première mesure concerne le renforcement de la solidarité, grâce à une meilleure coordination des achats de gaz, des références de prix « fiables » et des échanges de gaz transfrontaliers. Il s’agit de mesures d’urgence temporaires conçues pour faire baisser les prix élevés de l’énergie et améliorer la sécurité de l’approvisionnement en gaz.

Les 27 se sont également mis d’accord pour l’accélération du déploiement des énergies renouvelables, en vue de réduire la dépendance de l’UE à l’égard des combustibles fossiles et faire progresser davantage les objectifs climatiques de l’UE, en accélérant le processus d’octroi d’autorisations et le déploiement de projets d’énergies renouvelables.

Les ministres se sont aussi convenus de prolonger la période d’application d’un règlement établissant un mécanisme de « correction du marché » pour protéger les citoyens de l’UE et l’économie contre des prix excessivement élevés. Il s’agit d’un système de mesures temporaires visant à empêcher des flambées de prix du gaz excessivement élevés dans l’UE qui ne reflètent pas les prix sur le marché mondial.

Avec MAP