L’UE promet un nouveau financement humanitaire de 30 millions d’euros en faveur du Liban
Dans le cadre de la conférence internationale sur l’aide au Liban, la Commission européenne a promis dimanche un nouveau financement de 30 millions d’euros afin de répondre aux besoins les plus pressants des personnes touchées par les explosions meurtrières du 4 août à Beyrouth.
Cette somme vient s’ajouter aux 33 millions d’euros déjà annoncés jeudi par la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, souligne un communiqué de l’exécutif européen.
Représentant la Commission européenne à la cette conférence virtuelle des donateurs organisée par la France en coopération avec l’ONU, le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, a fait part de la détermination de l’UE « à soutenir le peuple libanais aussi bien aujourd’hui que sur le long terme, pour l’aider à se relever ».
« Alors que les besoins augmentent, nous apportons une aide humanitaire à des centaines de milliers de personnes parmi les plus vulnérables. En ces heures critiques, l’UE fournit des abris, des soins de santé d’urgence, de l’eau et des installations sanitaires, ainsi qu’une aide alimentaire », a-t-il fait observer.
Selon la Commission européenne, le nouveau financement humanitaire de l’UE en faveur du Liban sera acheminé à travers les agences des Nations unies, les ONG, ainsi que les organisations internationales et bénéficiera aux personnes les plus touchées afin de couvrir leurs besoins essentiels.
L’exécutif européen rappelle avoir déployé 300 experts hautement qualifiés dans le cadre du mécanisme de protection civile de l’UE, notamment des équipes de recherche et de sauvetage, d’évaluation chimique et médicale, suite aux explosions survenues à Beyrouth, et mis à la disposition du Liban des équipements et des fournitures médicales d’urgence, ainsi qu’un navire militaire doté d’une capacité d’évacuation médicale par hélicoptère, outre des équipements médicaux et de protection.
L’UE a également activé le système de cartographie par satellite « Copernicus » afin d’aider à évaluer l’étendue des dégâts.