L’Union africaine salue la rencontre à Rabat entre les Présidents de la Chambre des représentants et du Haut Conseil d’État libyens
L’Union africaine a salué samedi la rencontre à Rabat entre le Président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, et le Président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al-Mishri.
«Je salue la rencontre entre le Président du Parlement et celui du haut conseil d’État libyens au Maroc et j’espère qu’elle augure d’un dialogue politique pour la solution de l’impasse institutionnelle en Libye », écrit le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, dans un tweet.
MM. Aguila Saleh et Khaled Al-Mishri ont convenu, vendredi à Rabat, de mettre en œuvre les outputs du dialogue inter-libyen de Bouznika, portant sur les postes de souveraineté et l’unification du pouvoir exécutif.
S’exprimant lors d’un point de presse conjoint tenu à l’issue d’une rencontre avec M. Al-Mishri, M. Aguila a indiqué qu’il a été convenu de « mettre en œuvre les outputs du dialogue inter-libyen de Bouznika portant sur les postes de souveraineté dans les prochaines semaines et avant la fin du mois de décembre ».
A cette occasion, le Président de la Chambre des représentants libyenne a hautement salué le rôle joué par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui « veille toujours sur la stabilité de la Libye et la préservation de son territoire et de son unité », exprimant ses vives remerciements au Souverain, au gouvernement et au peuple marocain frère pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité.
Pour sa part, M. Al-Mishri a relevé que la « scission des institutions n’a fait qu’exacerber la crise et il était impératif de les unifier », soulignant qu’il a été convenu de poursuivre l’entente en ce qui concerne les mesures nécessaires au déroulement des élections présidentielles et parlementaires dans les plus brefs délais.
M. Al Mishri a, à son tour, exprimé sa gratitude au Souverain et au gouvernement marocain pour les efforts déployés en faveur de la stabilité de la Libye, précisant que ces efforts remontent à 2014 lorsque le Maroc évitait les conflits, veillait à resserrer le rang libyen et à trouver les solutions à travers l’accueil des parties libyenne sans aucune ingérence.
Avec MAP