L’USFP appelle le gouvernement à assumer pleinement sa responsabilité dans la gestion de l’étape actuelle
L’Union socialiste des forces populaires (USFP) a appelé lundi le gouvernement à « assumer pleinement sa responsabilité dans la gestion de l’étape actuelle, en tant qu’institution constitutionnelle et non pas de simples responsables gouvernementaux ou partisans qui expriment des idées, des visions et des convictions personnelles ».
Dans un communiqué de son Premier secrétaire, Driss Lachgar, l’USFP a invité l’ensemble des institutions constitutionnelles à prendre « les mesures qu’elles jugent nécessaires pour garantir la transparence et la crédibilité des élections et du processus démocratique », appelant partis politiques, organisations syndicales et des droits de l’Homme et associations de la société civile à « davantage de vigilance à travers une mobilisation globale pour mettre en échec tous les dérapages qui pourraient altérer la crédibilité des échéances prochaines ou les dévier de leur chemin normal ».
L’USFP se réserve le droit de prendre les mesures « adéquates comme il l’a toujours fait dans le passé si les événements poursuivent la même orientation », faisant part de sa « forte préoccupation » à l’égard du cours des événements en relation avec le scrutin législatif du 7 octobre, « qui commencent à prendre un tournant contre lequel le parti avait mis en garde depuis les premiers préparatifs », a indiqué la même source.
En dépit de cette situation, « l’USFP a adhéré, par toutes ses instances et organisations, à la préparation de cette échéance à l’instar des autres partis politiques à travers les efforts que le parti a déployés pour la réforme du système électoral », a souligné le Parti de la rose, ajoutant que ces efforts « n’ont pas été bien accueillis par le gouvernement, qui les a combattus au contraire ».
Dans ce contexte, le parti a contribué à la présentation du projet de loi sur la Commission nationale indépendante des élections, comme il a envoyé un mémorandum détaillé comportant sa vision de la réforme du système des élections aussi bien au chef de gouvernement qu’aux secrétaires généraux des partis politiques. Il a également présenté des propositions lors de l’amendement de la loi organique des élections des membres de la Chambre des représentants, conclut le communiqué de l’USFP.