Lutte contre la corruption: l’importance de la « Déclaration de Marrakech » mise en exergue à Abu Dhabi
L’importance de la « Déclaration de Marrakech » sur la prévention de la corruption a été mise en exergue lundi à Abu Dhabi lors de la huitième Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption (UNCAC).
Prenant la parole à l’ouverture de ce conclave, le Groupe africain a salué et soutenu l’initiative du Maroc qui sera présentée pour adoption par le Groupe des 77 et la Chine, et intitulée « Suivi de la Déclaration de Marrakech sur la prévention de la corruption ».
Pour sa part, le Groupe des 77 et la Chine a souligné l’importance de la « Déclaration de Marrakech » pour promouvoir l’inclusion de la prévention dans les stratégies nationales de lutte contre la corruption.
Lors du sommet de Bakou, la présidence azerbaïdjanaise du Groupe des pays non alignés avait fait part du soutien des chefs d’État et de gouvernement à la « Déclaration de Marrakech sur la prévention de la corruption ».
La Conférence des Nations Unies contre la corruption tenue du 24 au 28 octobre 2011 à Marrakech avait été couronnée par l’adoption de la « Déclaration de Marrakech » qui souligne notamment l’importance d’élargir le cercle de ratification et d’adhésion internationale, et ce à l’horizon de la création d’un observatoire international de lutte contre la corruption pour échanger les expériences et les meilleures pratiques.
Il est question aussi d’encourager les donateurs nationaux, régionaux et internationaux ainsi que les pays bénéficiaires à intensifier la coopération et la coordination dans le domaine de la prévention de la corruption.
Aux travaux de la huitième conférence de l’UNCAC, le Maroc est représenté par une délégation comprenant Azzeddine Farhane, ambassadeur du Maroc et représentant permanent du Royaume auprès des Organisations Internationales à Vienne, de Mohammad Ait Ouali, ambassadeur du Maroc aux Emirats arabes unis, de Mohamed Bachir Rachdi, président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), et de représentants de haut niveau des départements ministériels.
Cet événement, qui se tiendra jusqu’au 20 décembre, rassemble environ 3 000 participants de 185 pays. Il est le plus grand rassemblement international qui s’intéresse aux questions liées à la lutte contre la corruption.