Lutter contre le gaspillage de l’eau potable durant Aid Al Adha, une préoccupation commune
A l’occasion de l’Aid Al Adha, les premières préoccupations de la population de Casablanca et celle de d’autres régions du Royaume focalisent sur l’acquisition du mouton dédié au sacrifice et les préparatifs à la célébration de cette fête religieuse mais d’autres problématiques refont surface avec acuité comme la lutte contre le gaspillage de l’eau et les moyens de l’utilisation rationnelle de cette source vitale en cette occasion religieuse.
Cette problématique devient désormais plus préoccupante vu le stresse hydrique dont souffre le pays à cause de la succession des années de sécheresse, ce qui soulève un défi sérieux et conjoint à l’ensemble des zones marquées par une grande concentration de la population et des unités de production.
Selon des chiffres révélés lors d’une réunion tenue récemment à Casablanca sur la lutte contre le stresse hydrique dans la région de Casablanca-Settat, les besoins de la population du grand Casablanca en termes d’eau potable s’élèvent à près de 6000 m3 par jour et peut atteindre 6500 en période des pics de consommation dont 70 pc destinés à la consommation des ménages.
A cette occasion, les participants représentant les secteurs ministériels, des établissements publics et des élus, ont mis l’accent sur l’importance de l’utilisation rationnelle de l’eau durant la période de l’Aid Al Adha et la période estivale, rassurant tout de même sur l’approvisionnement normale de la population de la région de cette matière vitale durant ces deux périodes.
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Afin de faire face aux pics de consommation durant les périodes d’Al Aid et estivale, il est nécessaire de sensibiliser davantage sur l’importance de préserver l’eau et de rationnaliser son utilisation d’autant plus que le Maroc est confronté à la raréfaction des ressources en eau.
En vue de lutter contre le stresse hydrique au niveau national et local à long et moyen termes, il est impératif de mobiliser de ressources supplémentaires tel le transport de l’eau d’une région à l’autre ou ce qu’on appelle l’autoroute de l’eau, un projet gigantesque qui sera réalisé pour transporter de l’eau d’un bassin à l’autre.
Il y a aussi le dessalement de l’eau à travers le projet de station de Casablanca qui verra le jour prochainement. Elle s’ajoutera aux stations de Safi et d’El Jadida qui sont en cours de réalisation par l’OCP qui est fortement impliqué dans ces efforts.
Toujours dans le cadre de ces efforts, il y a lieu de citer le traitement des eaux usées pour éviter de les gaspiller en les réutilisant dans l’irrigation des espaces verts et d’autres, outre la réglementation de l’utilisation des eaux souterraines dont le volume s’est fortement rétréci au niveau de la région de Casablanca-Settat.
Il s’agit de perspectives prometteuses pour trouver de nouvelles ressources en eau au niveau du grand Casablanca afin de satisfaire la demande croissance de cette source vitale en cette période difficile. Des projets qui sont réalisés au niveau local et national et d’autres qui sont en cours de réalisation ou programmés, ce qui équivaut à la mise à disposition des moyens nécessaires pour lutter contre la raréfaction de cette source vitale.
Parmi les bienfaits du Très Haut sur le Maroc figurent les milliers de kilomètres de littoral et les multiples Oueds et rivières qui se trouvent dans le territoire propre du pays et non dans des zones limitrophes étant donné que les eaux limitrophes sont toujours source de tensions et parfois de guerre.
Avec MAP