M. Benchamach plaide pour des initiatives concrètes pour renforcer la prise de conscience des menaces guettant les mers et océans

Le président de la Chambre des Conseillers, Abdelhakim Benchamach a appelé, lundi à New York, les parlements nationaux à prendre des initiatives concrètes en vue d’élargir la prise de conscience quant aux menaces qui guettent les mers et les océans et à oeuvrer pour la mise en partage des meilleures pratiques afin d’harmoniser les législations nationales avec les dispositions de l’Accord de Paris.

Intervenant lors d’une session d’audition parlementaire, co-organisée par l’organisation des Nations Unies et l’Union interparlementaire (UIP), sur le thème « Le monde bleu : préserver les océans, protéger la planète et assurer le bien-être des êtres humains dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 », M. Benchamach a exhorté l’UIP à acter la proposition de tenue de sessions concomitantes au niveau des parlements membres, le 8 juin, qui coïncide avec la journée mondiale de l’océan, afin de permettre à ces institutions, en leur qualité de représentants des peuples, d’engager des initiatives concrètes visant le renforcement de la prise de conscience des menaces qui pèsent sur les mers et les océans, indique un communiqué de la Chambre des conseillers.

Le Maroc, qui préside la Conférences des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques ( COP22 ), est profondément conscient de l’inéluctabilité de la lutte contre les changements climatiques, y compris les dangers qui menacent les océans, a ensuite affirmé M. Benchamach, ajoutant que la confrontation des défis climatiques demeure tributaire des initiatives et actions concrètes.

Le Maroc agit dans ce sens pour plusieurs considérations, dont le fait qu’il dispose d’une bande côtière d’environ 3500 km, a souligné le président de la Chambre des conseillers, mettant en avant l’important arsenal juridique adopté par le Royaume en matière environnementale, lequel fait valoir l’importance accordée à la lutte contre les dérèglements climatiques.

A ce propos, M. Benchamach a rappelé une loi-cadre qui fait office d’une Charte nationale pour le développement durable, élaborée conformément aux standards internationaux sur le climat, ainsi que la loi sur le littoral, adoptée en juin 2015 par le parlement marocain et qui a été conçue en harmonie avec la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (1982), outre une loi approuvée ces derniers mois et portant interdiction de l’import, export, commercialisation et usage des sacs en plastique.

Ces textes adoptés par le parlement marocain agrègent des mesures et dispositions visant la préservation des écosystèmes côtiers, la protection de la diversité biologique et du patrimoine naturel, la lutte contre l’érosion et la pollution du littoral, en plus de la criminalisation de l’occupation illégale du domaine public maritime, la privatisation des plages, l’exploitation arbitraire des carrières de sable, entre autres.

Le président de la Chambre des conseillers a, de même, passé en revue les efforts consentis par l’hémicycle marocain en matière de lutte contre les changements climatiques et de préservation des mers et océans, citant l’organisation récemment par la Chambre des conseillers d’un colloque parlementaire international sur l’Harmonisation des législations nationales avec l’Accord de Paris sur les changements climatiques. Organisé en collaboration avec l’Institut Grantham des recherches climatiques et la Fondation Westminister pour la démocratie, ce colloque est le premier du genre au niveau mondial à être organisé par un parlement national, comme en ont témoigné nombre d’experts britanniques.

A la faveur de ces efforts déployés, a fait observer M. Benchamach, le parlement marocain dispose désormais d’une feuille de route et d’un plan d’action réaliste avec un échéancier scrupuleusement fixé, en vue d’adapter la législation nationale avec l’Accord de Paris.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page