M. El Khalfi met en avant les acquis du Maroc dans la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe
Les acquis réalisés par le Maroc dans la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe ont été mis en avant, samedi, à Guelmim par le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
S’exprimant lors de la conférence nationale scientifique initiée par la Ligue amazighe des droits humains (LADH), le ministre a souligné que ces réalisations ont pour fondements le discours historique de SM le Roi Mohammed VI prononcé en octobre 2001 à Ajdir, le lancement de l’opération d’enseignement de la langue amazighe en 2003, l’intégration de cette langue dans le paysage médiatique national à travers notamment la création de la chaîne Tamazight, outre la constitutionnalisation de la langue amazighe.
Le Maroc a franchi des étapes importantes dans ce processus durant les vingt dernières années, a indiqué M. El Khalfi, rappelant que le discours historique du Souverain à Ajdir a tracé les contours d’une politique publique qui s’étend dans le temps et jeté les bases d’une « approche nationale cumulative et pratique » qui a permis la création de l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM).
Le ministre a dans ce sens mis l’accent sur les réalisations du mouvement culturel amazigh depuis les années 60 et sur d’autres acquis engrangés notamment dans le secteur de l’enseignement.
Pour sa part, le président du conseil de la région Guelmim-Oued Noun, Abderrahim Ben Bouaida, a estimé que le débat sur ce sujet est « un signe de bonne santé, nécessaire et s’inscrit dans un cadre général qui reflète la diversité des affluents qui distinguent l’Etat marocain ».
La force et la solidité du tissu culturel et linguistique au Maroc sont basées sur cette diversité qui renforce l’unité nationale, a-t-il fait observer, appelant à examiner la question amazighe de « manière scientifique » et à élaborer une vision globale de développement en s’inspirant de la Constitution de 2011.