M.Moubdii : La Stratégie nationale de lutte contre la corruption ambitionne de mettre fin à ce fléau à l’horizon 2025

Le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Mohamed Moubdii, a souligné, mardi à Rabat, que le gouvernement a déployé des efforts colossaux pour lutter contre la corruption dans les domaines institutionnels et législatifs, lesquels ont été couronnés par l’élaboration d’une Stratégie nationale de lutte contre la corruption, qui ambitionne de mettre fin à ce fléau à l’horizon 2025.

En réponse à une question orale du groupe Haraki à la Chambre des représentants sur « la lutte contre la corruption », le ministre a relevé que ce projet vise également à renforcer la confiance des citoyens en les institutions, ainsi que celle de la communauté internationale à l’égard du Maroc.

Cette stratégie repose sur plusieurs référentiels, notamment les Hautes orientations Royales, la teneur de la Constitution, les traités internationaux et le programme gouvernemental, a-t-il précisé.

Elle est basée sur 5 piliers, à savoir la gouvernance, la prévention, la répression, la communication, la sensibilisation et la formation, a-t-il rappelé, soulignant que la priorité sera accordée aux secteurs les plus exposés à la corruption comme la santé, la sécurité, la justice et les collectivités territoriales.

Cette stratégie est dotée d’un budget de près de 1,8 milliard de dirhams, réparti sur trois tranches et dédié essentiellement à la formation et l’acquisition des outils de contrôle et de suivi, a indiqué M. Moubdii, notant qu’une évaluation sera effectuée à la fin de chaque étape, afin de s’arrêter sur l’état d’avancement des projets programmés et de réaliser les résultats escomptés.

Le ministre a, en outre, relevé que ce projet est à même de répondre à tous les défis et les préoccupations sociétales et institutionnelles ayant trait à la corruption, soulignant que la mise en œuvre optimale de cette stratégie requiert l’adhésion de toutes les parties concernées, partis politiques, syndicats et société civile.

Et de conclure que « la corruption est un fléau sociétal qui nécessite la mobilisation de tous ».

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