Le Maroc a entrepris des efforts colossaux pour la réalisation du développement durable dans ses Provinces du Sud
A travers son modèle de développement pour le Sahara, le Maroc a entrepris des efforts colossaux pour la promotion de ses Provinces du Sud afin qu’elles accompagnent l’élan de développement généralisé du Royaume, a indiqué l’ancien ministre péruvien des Affaires étrangères, Luis Gonzalez Posada.
Dans une déclaration à la MAP, M. Posada également ancien Président du Congrès péruvien, a souligné que la mobilisation d’environ 7 milliards de dollars US pour la réalisation de projets de développement dans les Provinces du sud du Royaume reflète les efforts colossaux entrepris par le Maroc, qui ne possède pas de ressources naturelles telles le pétrole ou le gaz, pour promouvoir davantage ces provinces qui vivent actuellement dans une nouvelle ère de développement et de prospérité.
Ces investissements revêtent une importance capitale dans la réussite des politiques socio-économiques et de la politique d’intégration, principales étapes sur la voie du développement dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture, notamment en matière de droits de l’Homme, a-t-il fait observer.
Le Maroc est parmi les rares pays à ne pas avoir été impacté par les troubles et actes de violences ayant secoué plusieurs pays de la région car le Royaume, selon M. Posada, a su entreprendre à temps des réformes constitutionnelles.
Cet ancien ministre de la Justice du Pérou a salué les importantes réformes constitutionnelles entreprises par le Royaume sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en mettant en avant l’action du Souverain pour le renforcement des relations de coopération entre le Maroc et les pays d’Amérique latine.
Réagissant à la discussion, mardi au siège de l’ONU, sur le financement des Objectifs de Développement durable (ODD), M. Posada a salué la position exprimée par l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, sur la situation au Venezuela.
« Il s’agit là, et sans exagération aucune, d’un pas historique car c’est la première fois qu’un pays africain exprime, et de manière ferme, sa position vis-à-vis d’une dictature latino-américaine bafouant systématiquement les droits de l’Homme et jetant les jeunes contestataires dans les geôles », a-t-il dit.
Et d’ajouter que « le gouvernement vénézuélien commet un génocide social et mène le pays vers la pauvreté et la misère avec des taux d’inflation trop élevés, outre le haut pourcentage des homicides dus aux actes de violences et la rareté des produits alimentaires de base et des médicaments », a-t-il poursuivi, soulignant que « dans de telles circonstances, le Président Nicolas Maduro a militarisé le pays et a rejeté tout appel à des élections locales, provoquant ainsi une forte condamnation interne et externe ».
M. Hilale avait déploré lors d’une discussion au siège de l’ONU sur le financement des ODD que le Venezuela, pays le plus riche d’Amérique du Sud, condamne sa population à la misère en raison de la captation de ses richesses par l’oligarchie dictatoriale chaviste.
Il avait a remis sèchement l’Ambassadeur du Venezuela à sa place après que ce dernier ait demandé que la réalisation des ODD s’accomplisse en prenant en considération les « territoires occupés », tels la Palestine et le Sahara marocain, tout en regrettant que « la population du pays le plus riche de la région avec son pétrole et son gaz soit condamnée à la pauvreté et à la misère en raison de la captation de ses richesses nationales par l’oligarchie dictatoriale chaviste ».