Maroc-Afrique : Une diplomatie Royale agissante pour un développement intégré
Diplomates, patrons de presse et plusieurs intellectuels ont été interpellés par le discours de Son Excellence Omar Hilale, lors de la 3e édition du MD Sahara. Ils sont unanimes à souligner sa dimension, son symbolisme et la force de ses mots. Dans son introduction, il aborde le rôle crucial de l’Initiative Royale internationale pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique. L’ambassadeur souligne que « Sa Majesté le Roi porte au continent africain en général, et au Sahel en particulier, un intérêt particulier en raison de l’unité de destin, de l’imbrication humaine et de la paix, de la stabilité et du développement socio-économique entre le Royaume et la région voisine du Sahel ». Plus particulièrement, sur le volet politique de son discours, Omar Hilale évoque avec un esprit vif et une voix aussi percutante qu’éclairante, les liens séculaires du royaume avec les pays africains, notamment ceux du Sahel, ainsi que la diplomatie royale « agissante » et la nouvelle impulsion Royale appelée « diplomatie bleue ».
« Les liens du Maroc avec les pays du Sahel sont séculaires. Ils ont été nourris par les apports multiformes des dynasties marocaines successives », déclare M. Omar Hilale. Le discours fait référence aux liens séculaires que le Royaume entretient avec les pays africains, plus particulièrement ceux du Sahel. Il est, de toute façon, appelé à s’y intéresser, d’autant plus dans le contexte actuel d’une instabilité qui ne manque pas souvent de l’atteindre directement.
Depuis son accession au trône en 1999, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a effectué près de cinquante visites dans plus de vingt-cinq pays africains, aboutissant à un millier d’accords de partenariat et à un soft power religieux axé sur la lutte contre le djihadisme. « L’avènement du règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a marqué un tournant dans ces relations en leur insufflant un grand élan, tant qualitatif que quantitatif, grâce aux nombreuses visites Royales dans les cinq pays de la région, aux accords de coopération signés et aux projets socio-économiques lancés », déclare l’ambassadeur.
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Pour montrer que la Vision du Roi en matière de développement partagé n’est ni une promesse vide ni le résultat d’un agenda politique, les accords conclus et les projets mis en œuvre dans quinze pays au cours de ses visites (depuis 2014) font l’objet d’un suivi méticuleux par l’appareil diplomatique. De plus, Sa Majesté le Roi a tissé son réseau de manière systématique et par étapes, y compris dans des pays où aucun dirigeant alaouite n’avait jamais mis les pieds, comme la Zambie, l’Éthiopie et le Rwanda.
Le positionnement stratégique du Maroc vers l’Afrique est principalement motivé par des considérations liées au développement du continent. « Avec l’Afrique en général et le Sahel en particulier, le Maroc n’épargne aucun effort pour renforcer ses relations politiques grâce à une diplomatie royale agissante et appuyée par une forte dimension économique, commerciale et éducationnelle », rappelle-t-il. Cela reflète l’engagement ferme du Royaume à soutenir le processus de développement de l’Afrique, ainsi que l’engagement à soutenir le rapprochement économique, social et institutionnel entre les partenaires africains, notamment par l’accueil au Maroc de plus de 25 000 étudiants de 47 pays africains, dont une large majorité a bénéficié de bourses marocaines (75 % en 2017), et la formation de plus de 5 000 cadres du secteur public originaires de 30 pays.
Omar Hilale fait référence au fait que « l’Initiative Royale vient à point nommé pour donner une nouvelle impulsion à ces relations à travers ce qu’on peut appeler la diplomatie bleue. Celle-ci ambitionne d’aider ces pays à s’affranchir des barrières physiques et non physiques et à libérer ainsi le grand potentiel de leurs échanges commerciaux et à renforcer leur connexion avec le reste du monde, grâce au grand portail atlantique que leur ouvre S.M. le Roi ». Il est également important de noter que les pratiques de gestion de l’eau sont influencées par un éventail de facteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, diplomatiques, sécuritaires et militaires. Ainsi, notre domaine maritime nous rend directement responsables de la gestion de la surface des océans, des récifs, des atolls et de la biodiversité marine.