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Maroc-Algérie : Une domination sereine face à l’obsession aveugle

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Par Omar Benslimane

Le Maroc, depuis des siècles, s’impose comme un phare dans la région. Sa sagesse stratégique nourrie par un équilibre entre tradition et modernité est une sagesse dont la mesure s’exprime dans toutes ses entreprises. L’Algérie, quant à elle, semble aujourd’hui se perdre dans une rivalité fabriquée de toutes pièces, un conflit imaginaire, dont l’écho résonne désormais sans force ni substance. Cette compétition, pourtant présentée comme une confrontation, est en réalité une simple obsession du passé.

Une armée du passé face à la modernité marocaine

L’Algérie, forte d’un budget militaire imposant de 22 milliards de dollars en 2023, fait l’illusion d’une supériorité matérielle. Mais l’argent, aussi considérable soit-il, ne saurait pallier le manque de vision et de modernité. Les équipements d’un autre temps, tels que les T-90, S-300, ou MiG-29, témoignent d’une époque révolue où la puissance militaire était pensée en termes de quantité plutôt que de qualité. Les investissements sont massifs, mais les résultats restent figés dans le passé.

En revanche, le Maroc a toujours fait preuve de la plus grande prudence stratégique. Si ses dépenses sont plus modestes, il a su optimiser chaque dirham et chaque partenariat, choisissant avec discernement des équipements de haute technologie. L’acquisition des F-16 américains, des drones Bayraktar turcs, des frégates SIGMA européennes, des systèmes de défense Skylock israéliens et des blindés chinois montre une armée qui s’adapte avec agilité et intelligence, évoluant au gré des défis contemporains.

Diplomatie : Une action modérée mais implacable

Là où l’Algérie peine à s’imposer dans le monde moderne, le Maroc brille par sa diplomatie sereine et stratégique. Sans gesticuler, il a su, petit à petit, recueillir le soutien de plus de 85 pays pour son plan d’autonomie du Sahara. Des consulats sont ouverts à Dakhla et Laâyoune, et des puissances comme les États-Unis, Israël, l’Allemagne, et les pays du Golfe ont réaffirmé leur soutien à une solution marocaine. L’Algérie, en revanche, reste enfermée dans une logique de confrontation et d’isolement. Son réseau de soutien, limité à des régimes en déclin, semble ne pouvoir que crier face à des faits qui, pourtant, lui échappent.

Le Maroc, loin de se perdre dans des discours vides, agit avec une constance implacable. Il n’a pas besoin de faire la guerre de mots : ses actions parlent d’elles-mêmes. Là où l’Algérie hurle à l’injustice, le Maroc avance. Là où l’Algérie se vautre dans des protestations sans fin, le Maroc construit.

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Le Sahara : Miroir d’une obsession mal digérée

L’Algérie affirme ne pas être une partie prenante dans le dossier du Sahara, se voulant protectrice d’un peuple en quête d’autodétermination. Cette prétention ne résiste cependant pas à l’examen des faits : elle finance, arme et soutient le Polisario, dans une tentative désespérée d’exister face à la montée en puissance marocaine. Ce qui était au départ un enjeu territorial s’est transformé pour Alger en une question de prestige.

Le Maroc, de son côté, a fait du Sahara un modèle de développement et d’intégration, un défi relevé pour offrir aux populations du Sud une prospérité tangible et une autonomie réelle sous souveraineté marocaine. La communauté internationale, dans son ensemble, reconnaît cette évolution et le Maroc s’impose ainsi comme une référence en matière de gestion de son territoire. L’Algérie, quant à elle, ne parvient pas à se débarrasser de cette obsession qui la consume. Chaque réussite marocaine dans ce dossier est un coup porté à l’orgueil d’un régime prisonnier de ses démons.

Puissance tranquille et leader naturel de l’Afrique

Pendant que l’Algérie, prisonnière de sa dépendance aux hydrocarbures, se débat avec 98 % de ses recettes venant de l’exportation de pétrole et de gaz, le Maroc développe une économie diversifiée et résiliente. L’automobile, l’aéronautique, l’agriculture, les énergies renouvelables, les infrastructures comme Tanger Med : le Maroc transforme ses ressources pour bâtir une économie tournée vers l’avenir.

L’Algérie, quant à elle, reste embourbée dans un modèle économique archaïque. Ses vastes ressources naturelles lui permettent de survivre, mais l’absence d’une vision stratégique pour la diversification économique la condamne à une vulnérabilité structurelle, rendant son développement à long terme incertain et instable.

Alors que l’Algérie semble enfermée dans une vision binaire de son rôle en Afrique, le Maroc s’impose comme un acteur incontournable du continent. Rétablissement de ses relations avec l’Union Africaine, investissements stratégiques à travers le soft power religieux et culturel, et engagement diplomatique avec plus de 40 pays africains : le Maroc incarne la réalité africaine du XXIe siècle, loin des discours du passé.

L’Algérie, en revanche, entretient des relations tendues avec ses voisins, le plus souvent en raison de son engagement contreproductif dans des causes perdues. Elle se contente d’un discours de rétro-révolutionnaire, opposant ses principes à des réalités géopolitiques de plus en plus éloignées de ses intérêts.

L’éventualité d’une confrontation : Une issue déjà écrite

Il est inutile de spéculer sur un conflit ouvert, car il est évident que la question ne se pose même pas dans des termes égaux. Le Maroc a su, par ses investissements en matière de défense et par sa coopération avec les puissances mondiales, s’assurer une position de préparation absolue. L’Algérie, bien que plus nombreuse, dispose d’une armée obsolète, incapable de faire face aux défis contemporains.

Si un affrontement devait survenir, ce ne serait pas le Maroc qui subirait la guerre. Le Maroc est prêt, l’Algérie, elle, est en retard.

Il ne s’agit pas ici de faire une lecture simpliste des rapports de force. Il s’agit d’une réalité incontestable : le Maroc domine. Non pas par l’esbroufe, mais par la sagesse, la patience, la maîtrise stratégique. L’Algérie, quant à elle, se consume dans une obsession du passé, dont elle semble incapable de se défaire.

Le Maroc, souverain dans son approche, a compris que le vrai pouvoir ne se mesure pas à l’intensité du discours, mais à la constance des actions.

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