Le Maroc, une destination d’investissement de plus en plus attractive pour les entreprises internationales d’industrie automobile
Par Abdellah Mchanna
Fort de sa stabilité politique, la qualité de son tissu économique et la transparence de son climat d’investissement, ayant contribué à l’instauration d’une dynamique importante aussi bien au niveau des exportations qu’à la création d’emplois, le Maroc est devenu une destination d’investissement de plus en plus attractive pour les entreprises internationales d’industrie automobile.
Dans cette perspective, le Royaume ambitionne de faire de cette industrie, un secteur intégré qui permettra de générer environ 100 milliards de dirhams (MMDH) et de relever le nombre des véhicules fabriqués et exportés du Maroc à l’étranger de 400.000 à 800.000 à l’horizon 2020, notamment après la ratification du Maroc de plusieurs conventions avec plusieurs entreprises internationales pionnières dans l’industrie automobile.
Dans ce sens, le groupe « Peugeot-Citroën » a choisi de mettre en place sur la zone franche de Kénitra (l’Atlantic Free Zone), une usine qui s’étend sur une surface de plus de 64 ha et d’une valeur d’investissement estimée à 6 MMDH, un projet élaboré en vertu du protocole d’accord signé, le 19 juin 2015, entre « Peugeot- Citroën » et le Royaume, sous la présidence effective de SM le Roi, Mohammed VI.
Ce complexe industriel, qui devrait être opérationnel en 2019, table sur la production de 90.000 automobiles dans une première étape, dans la perspective d’atteindre une production de plus de 200.000 véhicules et 200.000 moteurs par an.
Ce projet industriel, qui vise à générer environ 3.500 emplois directs et 20.000 emplois indirects, sera accompagné par la mise en place d’une unité de recherche et de développement, qui emploiera 1.500 ingénieurs et technicien supérieurs, ce qui en fait un projet structuré pour la région de Rabat-Salé- Kénitra au niveau socio-économique, selon les responsables du projet.
De son côté, le président du directoire du groupe « Peugeot-Citroen », Carlos Tavares, a indiqué que ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie mondiale du groupe qui repose essentiellement sur « la croissance rentable » et donne la priorité à la qualité et à l’insertion des techniques modernes dans l’industrie automobile, notant que le groupe vise à étendre son activité au niveau de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Cette usine produirait des voitures qui répondent aux différents besoins de la clientèle, notamment en matière de nouvelles technologies et des conditions de confort et de sécurité, a-t-il dit.
Il a ajouté que la région MENA a joué un rôle fondamental dans la dynamique de la croissance du groupe, faisant remarquer que le volume des ventes a doublé durant la période 2014-2016, ajoutant que le groupe ambitionne de vendre un million de véhicules d’ici 2025 et produire pas mois de 70% de véhicules dans cette région.
La dynamique que connaît l’industrie automobile au Maroc constitue l’un des facteurs clés qui permettront au groupe de réaliser ses objectifs concernant cette usine, à savoir la production de voitures de haute qualité et dans des conditions économiques optimales, a-t-il souligné.
Ce projet constitue un pilier essentiel dans le développement du secteur de l’industrie automobile au Maroc, qui connait au cours des dernières années une forte croissance, répondant ainsi à la demande du groupe français sur les plans technique, artistique et de ressources humaines.
Il permettra également d’atteindre un taux d’intégration local de 60% dès son lancement et de 80% ultérieurement, ce qui bénéficierait aux fournisseurs locaux des équipements automobiles et aurait un effet favorable sur la concurrence entre l’ensemble des intervenants de ce secteur.
Pour sa part, le président de la commune de Kénitra, Aziz Rebbah, a fait savoir que ce complexe industriel développé permettra la création d’opportunités d’investissement prometteuses pour plusieurs entreprises de manutention ainsi que la création d’une dynamique importante, notamment au niveau du marché du travail et des services, soulignant que ce projet fait objet d’engagements gouvernementaux visant à développer les infrastructures routières, ferroviaires et logistiques.
Il a, en outre, fait remarquer que la construction de cette usine apportera une valeur ajoutée à la zone franche de Kénitra, faisant ainsi de cette ville, non seulement un pôle industriel mais une métropole internationale et une ville de référence dans le domaine de l’industrie automobile.
Il a aussi relevé que le taux d’intégration locale s’élèvera à environ 80%, précisant que le secteur d’industrie automobile ne se limite plus au montage de véhicules, mais portera sur l’ensemble du processus de fabrication.
Dans ce même contexte, la ville de Kénitra a été marquée en mars dernier par le lancement des travaux de construction d’une usine de verres, avec un investissement de 1,2 MMDH, fruit d’une joint-venture entre AGC automotive, leader mondial dans le vitrage automobile, et Induver Morocco.
Spécialisée dans la production du verre trempé pour lunettes-arrières et vitres latérales ainsi que du verre feuilleté pour pare-brise, cette usine « exportera les deux tiers de sa production et contribuera à l’intégration du système automobile », a fait savoir le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du déploiement de l’écosystème Renault, lancé sous la Présidence effective de SM le Roi Mohammed VI en avril 2016 et dont l’objectif consiste à déferrer autour du constructeur un tissu de fournisseurs pour former un écosystème performant favorisant la montée en valeur dans les filières et une intégration poussée de la chaîne de valeur de l’automobile.
Le Maroc entend développer davantage ses entreprises d’investissement, notamment avec le partenaire français, afin de consolider la position du Royaume en tant que plateforme privilégiée d’industrie automobile, un secteur qui permettra selon les spécialistes de l’économie de produire jusqu’à 1 million d’automobiles annuellement, à partir du lancement de l’activité de production du groupe « Peugeot-Citroën » à Kénitra.— Par Abdellah Mchanna —
Rabat, 25/07/2017 (MAP)- Fort de sa stabilité politique, la qualité de son tissu économique et la transparence de son climat d’investissement, ayant contribué à l’instauration d’une dynamique importante aussi bien au niveau des exportations qu’à la création d’emplois, le Maroc est devenu une destination d’investissement de plus en plus attractive pour les entreprises internationales d’industrie automobile.
Dans cette perspective, le Royaume ambitionne de faire de cette industrie, un secteur intégré qui permettra de générer environ 100 milliards de dirhams (MMDH) et de relever le nombre des véhicules fabriqués et exportés du Maroc à l’étranger de 400.000 à 800.000 à l’horizon 2020, notamment après la ratification du Maroc de plusieurs conventions avec plusieurs entreprises internationales pionnières dans l’industrie automobile.
Dans ce sens, le groupe « Peugeot-Citroën » a choisi de mettre en place sur la zone franche de Kénitra (l’Atlantic Free Zone), une usine qui s’étend sur une surface de plus de 64 ha et d’une valeur d’investissement estimée à 6 MMDH, un projet élaboré en vertu du protocole d’accord signé, le 19 juin 2015, entre « Peugeot- Citroën » et le Royaume, sous la présidence effective de SM le Roi, Mohammed VI.
Ce complexe industriel, qui devrait être opérationnel en 2019, table sur la production de 90.000 automobiles dans une première étape, dans la perspective d’atteindre une production de plus de 200.000 véhicules et 200.000 moteurs par an.
Ce projet industriel, qui vise à générer environ 3.500 emplois directs et 20.000 emplois indirects, sera accompagné par la mise en place d’une unité de recherche et de développement, qui emploiera 1.500 ingénieurs et technicien supérieurs, ce qui en fait un projet structuré pour la région de Rabat-Salé- Kénitra au niveau socio-économique, selon les responsables du projet.
De son côté, le président du directoire du groupe « Peugeot-Citroen », Carlos Tavares, a indiqué que ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie mondiale du groupe qui repose essentiellement sur « la croissance rentable » et donne la priorité à la qualité et à l’insertion des techniques modernes dans l’industrie automobile, notant que le groupe vise à étendre son activité au niveau de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Cette usine produirait des voitures qui répondent aux différents besoins de la clientèle, notamment en matière de nouvelles technologies et des conditions de confort et de sécurité, a-t-il dit.
Il a ajouté que la région MENA a joué un rôle fondamental dans la dynamique de la croissance du groupe, faisant remarquer que le volume des ventes a doublé durant la période 2014-2016, ajoutant que le groupe ambitionne de vendre un million de véhicules d’ici 2025 et produire pas mois de 70% de véhicules dans cette région.
La dynamique que connaît l’industrie automobile au Maroc constitue l’un des facteurs clés qui permettront au groupe de réaliser ses objectifs concernant cette usine, à savoir la production de voitures de haute qualité et dans des conditions économiques optimales, a-t-il souligné.
Ce projet constitue un pilier essentiel dans le développement du secteur de l’industrie automobile au Maroc, qui connait au cours des dernières années une forte croissance, répondant ainsi à la demande du groupe français sur les plans technique, artistique et de ressources humaines.
Il permettra également d’atteindre un taux d’intégration local de 60% dès son lancement et de 80% ultérieurement, ce qui bénéficierait aux fournisseurs locaux des équipements automobiles et aurait un effet favorable sur la concurrence entre l’ensemble des intervenants de ce secteur.
Pour sa part, le président de la commune de Kénitra, Aziz Rebbah, a fait savoir que ce complexe industriel développé permettra la création d’opportunités d’investissement prometteuses pour plusieurs entreprises de manutention ainsi que la création d’une dynamique importante, notamment au niveau du marché du travail et des services, soulignant que ce projet fait objet d’engagements gouvernementaux visant à développer les infrastructures routières, ferroviaires et logistiques.
Il a, en outre, fait remarquer que la construction de cette usine apportera une valeur ajoutée à la zone franche de Kénitra, faisant ainsi de cette ville, non seulement un pôle industriel mais une métropole internationale et une ville de référence dans le domaine de l’industrie automobile.
Il a aussi relevé que le taux d’intégration locale s’élèvera à environ 80%, précisant que le secteur d’industrie automobile ne se limite plus au montage de véhicules, mais portera sur l’ensemble du processus de fabrication.
Dans ce même contexte, la ville de Kénitra a été marquée en mars dernier par le lancement des travaux de construction d’une usine de verres, avec un investissement de 1,2 MMDH, fruit d’une joint-venture entre AGC automotive, leader mondial dans le vitrage automobile, et Induver Morocco.
Spécialisée dans la production du verre trempé pour lunettes-arrières et vitres latérales ainsi que du verre feuilleté pour pare-brise, cette usine « exportera les deux tiers de sa production et contribuera à l’intégration du système automobile », a fait savoir le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du déploiement de l’écosystème Renault, lancé sous la Présidence effective de SM le Roi Mohammed VI en avril 2016 et dont l’objectif consiste à déferrer autour du constructeur un tissu de fournisseurs pour former un écosystème performant favorisant la montée en valeur dans les filières et une intégration poussée de la chaîne de valeur de l’automobile.
Le Maroc entend développer davantage ses entreprises d’investissement, notamment avec le partenaire français, afin de consolider la position du Royaume en tant que plateforme privilégiée d’industrie automobile, un secteur qui permettra selon les spécialistes de l’économie de produire jusqu’à 1 million d’automobiles annuellement, à partir du lancement de l’activité de production du groupe « Peugeot-Citroën » à Kénitra.