Le Maroc dispose d’un arsenal juridique assez solide pour la mise en œuvre la décentralisation
Pour sa part, le directeur du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe, Jean-Philippe Bozouls a qualifié d’ambitieuses les réformes engagées par le Maroc, notant que ce colloque constitue une occasion d’élaborer le programme de coopération quadriennal (2018-2021).
Il a évoqué le rôle joué par la Charte européenne du Conseil de l’Europe dans la réconciliation entre les gouvernements centraux et les collectivités territoriales des pays membres, expliquant que le Maroc pourrait s’inspirer de ce document pour renforcer l’acheminement des réformes.
Intervenant à la même occasion, le chef du Bureau du Conseil de l’Europe à Rabat, José-Luis Herrero a indiqué que le partenariat entre le Conseil et le Maroc repose sur les trois piliers du Conseil de l’Europe, concernant la démocratie, l’État de droit et les droits de l’Homme, soulignant que la gouvernance locale constitue la base de la démocratisation.
Il a fait savoir que cet événement s’inscrit dans la philosophie du Conseil basée sur l’échange des connaissances avec les différents partenaires autour des avancées réalisées dans le domaine de la démocratie.
Au programme de ce colloque de deux jours, figurent notamment des tables rondes autour du « Cadre politique et légal du système décentralisé au Maroc », « Le cadre européen pour la démocratie locale et régionale », « Les outils et perspectives de coordination », « La décentralisation administrative » et « La décentralisation fiscale ».